En 2024, Ayo sort Mami Wata, un double album de 14 titres écrit et composé chez elle à Mahina, une commune voisine de Papeete, à Tahiti – Après avoir vécu à Frechen (en Allemagne), à Paris (France), à New York (Etats-Unis), à Kingston (Jamaïque), à Cascais (Portugal), cette Gitane, globe-trotteuse et citoyenne du monde, décide de s’installer à Tahiti, à la suite de plusieurs concerts, dans cette plus grande île de la Polynésie française, archipel du sud de l’océan Pacifique.
« « Mami Wata » est née dans l’eau, le rythme en tapant sur ma planche », dit cette passionnée de surf au quotidien français Le Parisien Dimanche, et de poursuive « Le surf est une addiction ».
« « Tears of Joy » et « Stay With Me » parlent aussi de mon attachement à cette île (Mahina) ».
Produit par le guitariste et violoniste français basé à Los Angeles, aux Etats-Unis, Freddy Koella, ses textures acoustiques réchauffent le cœur autant que ses textes où il est question de spiritualité, de liberté et de la puissance d’être enfin soi-même.
Freddy Koella, né le 16 octobre 1958 à Mulhouse, a collaboré avec de nombreux artistes : Willy DeVille, Bob Dylan, Lhasa, de Sela, K.D. Lang, Dr. John, Zachary Richard, Dick Annegarn, Carla Bruni, Francis Cabrel, Johnny Hallyday, Marc Lavoine, Jacques Higelin, Calogero, Hugh Coltman, et bien d’autres …
La légende de de Mami Wata
Mami Wata (ou Mamy Wata, Mami Watta ou Mama Wata) est une divinité aquatique du culte africain vodoun, dont le culte est répandu en Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud, dans la diaspora africaine, les Caraïbes, et dans certaines régions d’Amérique du Nord et du Sud.
Mami Wata est généralement décrite comme une femme extraordinaire, et très puissante. Elle est dépeinte comme une femme d’une grande beauté, aux cheveux noirs, bouclés ou crépus qu’elle coiffe avec un peigne d’or. Elle a la peau noire, les yeux grands et brillants, ses vêtements sont à la dernière mode et ses bijoux aveuglants. Ces signes de richesse dénotent la nature dangereuse de Mami Wata.
Parfois elle est décrite sous les traits d’une sirène « mi femme », « mi poisson » ou « mi serpent ».
Un grand serpent (symbole de la divination et de la divinité) l’accompagne souvent. Il s’enroule autour d’elle en posant sa tête entre ses seins.
Selon les traditions des deux côtés de l’Atlantique, l’esprit enlève ses adeptes ou des gens au hasard alors qu’ils nagent ou qu’ils sont en bateau. Elle les emmène dans son royaume paradisiaque, qui peut être sous l’eau, dans le monde des esprits, ou les deux.
Ayo
Née le 14 septembre 1980 près de Cologne (Allemagne), d’une mère tsigane et d’un père Yoruba du Nigeria, Ayo est une auteure-compositrice, guitariste et chanteuse naviguant entre folk, ballade, reggae, soul, nu-soul, blues, folk-pop et pop-rock intégrant par endroits de la juju ou de l’afro-beat nigérians. Le vrai nom de cette chanteuse à messages est Joy-Olasunmibo Ogunmakin (Olasunmibo veut dire « celle qui est née à l’extérieur mais qui reviendra prospère » en yoruba)…
Fiche
Artiste – Ayo
Production – Freddy Koella
Arrangements, piano – Gaël Rakotondrabe
Auteurs – Georg Brenner (p1), Joy Ogunmakin (p1 à 6, 8 à 12), Bruno Fernandes, Davide Russo, Emerson Ferreira & Fabrizio Caglioti (p5)
Label – 3ème Bureau / Wagram Music

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