Plus tard, Oumar Thiam rejoint Abidjan (Côte d’Ivoire) où il découvre les musiques de Youssou Ndour, Fela Anikulapo Kuti, Marvin Gaye, Sam Cooke…Dans la capitale, il écume les clubs, développant un style acoustique entre sonorités africaines et occidentales. En 2002, Oumar Thiam rejoint Paris (France) et collabore pendant quelques temps avec les Kingdon Singers, un groupe de gospel. Mais pour survivre, il joue dans le métro où il rencontrera son futur producteur.
Oumar Thiam, dont la langue courante est l’anglais, se met alors au français et interprète «~Maman m’aime~», une chanson écrite par Pierre Grillet. En 2002, Yan-Philippe Blanc, président de Warner France, le signe pour un premier album qu’il confie au réalisateur jamaïcain Handel Tucker (Fugees, Sly & Robbie, Diana Kink, Maxi Priest…). Mais la mort soudaine de Yan-Philippe Blanc en 2003 remettra à plus tard la sortie de l’album…
Repéré par Youssou Ndour, Oumar Thiam est invité à assurer les premières parties de la tournée internationale de ce dernier, dont un passage à l’Olympia à Paris. Il faudra attendre 2004 pour entendre Nasso (C’est comme ça), un premier opus à la couleur Nu soul folk acoustique réalisé par Handel Tucker (producteur des Fugees, Sly Dunbar & Robbie Shakespeare, Diana King ou Daddy Nuttea). Suite à sa collaboration avec le rappeur marseillais Akhenaton qui lui a écrit un texte, il foule une seconde fois les planches de l’Olympia, invité par ce dernier.
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