Un artiste à la frontière
Originaire de l’état de Cross River, à la frontière du Nigeria et du Cameroun, Prince Nico Mbarga est de père camerounais et de mère nigériane. Sa famille s’installe au Cameroun fuyant la guerre civile qui sévit au Nigeria de 1967 à 1970. Multi-instrumentiste, il débute au xylophone et aux congas au sein du Melody Orchestra, s’initie à la batterie, à la basse et à la guitare puis repart au Nigeria où il monte son propre groupe, le Rocafil Jazz et se produit au Naza Hotel dans la ville d’Onitsa, à l’est du Nigeria.
Sweet Mother
En 1976, il sort son fameux tube « Sweet Mother », une ballade aux paroles sentimentales chantée en pidgin, mêlant anglais et langues africaines et réunissant deux genres musicaux de l’Afrique francophone et anglophone, le highlife ghanéen et nigerian et la rumba congolaise. Cette composition est considérée comme le plus grand succès continental enregistré jusqu’à aujourd’hui: entre 13 et 30 millions d’exemplaires vendus et une couverture radiophonique sans précédent.
Hôtelier
Après un séjour en Angleterre dans les années 80, Prince Nico MBarga crée son propre label et se consacre aux affaires, gérant lui-même ses spectacles, ses tournées et ses deux hôtels, l’hôtel Calbar et le Sweet Mother Hotel, jusqu’à sa mort en 1997.
Artiste de grand talent appelé aussi Nicholas Mbaraga, Nicholas Namjuly Mbarga, Nico Mbarga, Prince Mbarga, Prince Nico ou P.N. Mbarga, Prince Nico MBarga a enregistré, dans les années 1970, de nombreux hits pour Decca, très en vue sur youtube: « Sweet mother » (plus de 2.180.900 vues), « Aki Special » (plus de 648.800 vues), « Christiana » (plus de 226.300 vues) ou encore « Wayo in law » (237.500 vues)…
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