" "
“2 ème Prix des Musiques d'Ici - Diaspora Music Awards
Le mouvement d'une génération transculturelle
La richesse des musiques jouées en France, dans la diversité de leurs origines
Voici les 3 lauréats: Edgar Sekloka, Walid Ben Selim, Germaine Kobo & Bella Lawson ”

Le Prix des Musiques d’ici – Diaspora Music Awards est un prix novateur et nécessaire qui donne la voix aux talents issus de cultures venues d’ailleurs et qui ont fait racine ici en France et montre la richesse des musiques jouées en France, dans la diversité de leurs origines.

"
"

Artistes issus des diasporas, de cultures diverses qu’ils revendiquent et réinventent, ils sont la France d’aujourd’hui: le mouvement d’une génération transculturelle.

Prix créé et organisé par Villes des Musiques du Monde en collaboration avec le Collectif Musiques et Danses du Monde en Ile-de-France – en partenariat avec le festival Au fil des voix – avec le soutien de la FAMDT, le concours de La Fondation Orange et de l’Institut Français – et des partenaires dans les 6 Régions : Ile-de-France, Normandie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Auvergne Rhône Alpes, Bretagne.

Parmi les 45 artistes sélectionnés au niveau national, 6 finalistes: Moonlight Benjamin, Edgar Sekloka, Duo Germaine Kobo-Bella Lawson, Bel Air de Forro, Alchimix , Walid Ben Selim, ont été désignés et sesont produits dans le cadre du festival Villes des Musiques du Monde 2018.

Le jury constitué de programmateurs-trices, journalistes, artistes … réuni à la Cité Internationale des Arts mardi 6 novembre vient de désigner les 3 lauréats du 2ème Prix des Musiques d’ICI qui bénéficieront de conseils, d’une aide à la diffusion, d’un accueil en résidence et d’un accompagnement média durant l’année 2019.

Les 3 lauréats:

Edgar Sekloka – (Puteaux – Ile de France) – afro rap

Je vis entre deux géographies. J’ai créé la mienne grâce à la culture et à la musique. Le rap est la musique qui m’a éduqué car elle représente les gens invisibles. J’ai créé un afro-rap, un nouveau son qui me raccroche à l’histoire de ma diaspora. Ce son, je l’ai construit avec des africains comme Koto Brawa mais aussi avec des musiciens blancs comme Simon Chenet et Jean Baptiste Meyer Bish qui ont en eux cette culture noire. Nous avons un héritage commun. L’écriture, elle, m’a apporté cet espace de liberté, a eu un effet thérapeutique. C’est un dialogue avec moi-même.

« L’écriture m’a appris à m’aimer, à m’accepter, moi, en tant qu’homme noir dans une société blanche. »

Germaine Kobo & Bella Lawson (Marseille – PACA) – Afro-punk tribal

Notre musique, c’est de l’afro punk tribal, entre électro et folk, une musique qui offre une liberté, une folie. On est des filles vivant en Europe, issues de diasporas, et on fait une musique qui n’est pas l’addition de nos deux univers mais une culture réinventée reflétant une Afrique fantasmée qui devient réelle.

C’est l’histoire de femmes modernes, noires, mures, parlant de leur condition de femme et du racisme.

C’est la fabrication d’un autre univers qui ouvre le champ des possibles.

Walid Ben Selim (Perpignan – Occitanie) – électro poético orientale

L’idée de ce projet est de créer une musique électro enrichie de diverses influences (orientales, africaine, occidentales), d’amener les instruments traditionnels à accompagner cette création sonore, de les faire sortir de leur zone de confort pour jouer une musique contemporaine et de s’appuyer sur la richesse de la poésie car dans la poésie ancienne comme contemporaine, il y a l’âme de la langue, sa puissance sonore et rythmique.

« Notre musique parle de l’exil numérique, dénonce la déconnexion avec le réel. Nous avons un pied sur terre et un pied dans le digital afin de trouver la sagesse, la liberté, la sérénité. »

"
"
"
"

À propos de l'auteur

Nago Seck

Nago Seck

Laissez un commentaire