Des groupes importants du genre incluent Brand New Heavies, Incognito, Us3 et Jamiroquai originaires du Royaume-Uni, et Buckshot LeFonque originaire des États-Unis. La montée de la musique électronique club au milieu et à la fin des années 1990 mène au déclin du mouvement. Certains groupes autrefois identifiés acid-jazz sont désormais catégorisés sous les noms de jazz-funk, de nu-soul ou de jazz–hip hop.
Le nom du genre est apparemment utilisé pour la première fois par le disc jockey Gilles Peterson1 et Chris Bangs. Le nom est un jeu de mots entre le genre acid house, à l’époque très joué dans les clubs britanniques des années 1980. L’acid jazz se compose de deux mouvements connexes. Le premier se base sur des chansons publiées par les DJs et producteurs axés rare jazz, en particulier des années 1960 et 1970, mêlant ce dernier à un rythme électronique. Le second se centre sur des groupes inspirés par ces chansons et ayant adopté une approche musicale groove. L’acid jazz fait usage d’éléments de jazz, de funk et de hip hop. Le genre se rapproche beaucoup plus du jazz que n’importe quel autre style musical dance, mais sa capacité à maintenir le groove l’associe au funk, au hip hop, et à la dance. Le style se caractérise par un groove dansant, et des compositions longues et répétitives. Il peut être chanté et joué par un DJ.
Origines britanniques
L’acid jazz est lancé sur la scène club londonienne au milieu des années 1980, par des DJs du mouvement rare groove qui jouaient des chansons d’obscure jazz. Leur intérêt se centre sur le jazz fusion, le jazz-funk et le soul jazz des années 1950 et 1960. Les chansons les plus significatives du genre proviennent du catalogue du label Blue Note. L’un de ces DJs, Gilles Peterson, résident de nombreux clubs londoniens dans les années 1980, se lance sur une petite radio pirate puis parvient à se populariser sur une radio locale plus populaire, Kiss-FM. En 1988, aux côtés du producteur Eddie Piller, il lance le label Acid Jazz Records (en). Ils y publient la compilation Totally Wired, composée de chansons axées obscure jazz-funk des années 1970 et de quelques nouvelles chansons. En 1990, Peterson fonde son propre label Talkin’ Loud chez Phonogram Records6. La société signe des groupes tels que Galliano, Young Disciples et Urban Species. Un autre label britannique, Fourth And Broadway Records, est lancé en 1990 et publie une série de compilations sous le titre de The Rebirth of Cool. Des artistes comme Pharaoh Sanders, Stereo MCs, le rappeur français MC Solaar, l’équipe japonaise de production United Future Organization, et le saxophoniste Courtney Pine, y participent.
En 1991, le genre se popularise grâce au succès des Brand New Heavies. Après la sortie de leur album éponyme en 1990 chez Acid Jazz Records, le groupe signe avec le label FFRR Records pour faire paraître leurs chansons à succès « Never Stop » et « Dreams Come True ». Le label dénombre d’autres groupes comme Incognito et Us3, dont la chanson « Cantaloop » (« Flip Fantasia ») (1993) connait le succès dans le genre7. Également populaire, Jamiroquai, qui, d’abord signé chez Acid Jazz Records, signe avec Sony BMG pour y faire paraître leur album « Travelling Without Moving » (1996), aidant à la popularisation de leur chanson « Virtual Insanity ». D’autres groupes live incluent Stereo MC’s et le James Taylor Quartet. Le succès de l’acid jazz est suivi par un nombre de compilations qui rendra le public confus quant à la nature du genre et de ses compositeurs.
*Source: wikipedia
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