Idi Amin Dada et Gitta
Composé des chanteurs Joanita Kawalya and Rachael Magoola, des guitaristes Eddie Ganja et Albert Atibu Amogo et d’une section cuivres dans laquelle Moses Matovu passe du sax à la flûte traditionnelle, le groupe tire sa source d’une formation des années 1970, The Cranes, dans laquelle officient des musiciens comme Jimmy Sewana, feu Jesse Gita, Tonuy Senkebejje, Charles Sekyanzi, Saidi Kasule et Moses Matovu.
Quand The Cranes se sépare en 1974 après l’enregistrement d’un album phare Ten Hits, Sewafa émigre en Allemagne où il forme The Afrigo Waves et Senkebejje s’installe à Mombasa. Les autres membres forment The Afrigo Black Power devenu The Afrigo Band et traversent de rudes épreuves. Gitta le bassiste est tué sur ordre de Idi Amin Dada, le général convoitant la petite amie du musicien, Sarah qu’il finit par épouser et en 1979, le groupe perd tout son matériel lors de pillages.
Little Flower et Obbligato
A la fin des années 1980, l’Afrigo Band s’installe à Little Flower et connait un regain de popularité. Senkebejje intègre le groupe constitué alors de Joanita Kawalya, Dede Majoro et Rachel Magoola. Bientôt rejoints par Fred Kigozi, Tony Sengo et le congolais Amigo Wawawa, le groupe enregistre tube sur tube, dont le célèbre album Afrigo Band vol8. Le groupe se sépara à nouveau, Senkebejje émigra une nouvelle fois tandis que Saidi Kasule tenta en compagnie de Wawawa de reconstituer la formation prise sous contrat au Fairway Hotel puis se produit à The House of Entertainment élargissant son auditorat jusque là essentiellement baganda à un public de toutes origines (kabale, mbarara, arua, mbale, rwandaise et même européenne).
Un noyau de fidèles
Après un échec à Kajansi, le groupe connait un second souffle après son passage au Club Obbligato. Malgré le départ de certains membres dont Rachel, Wawawa et la danseuse Sarah Namulondo, Afrigo Band demeure la formation phare du pays. Formé par un noyau de fidèles : Sekyanzi, Moses Matobu le leader et le saxophoniste Mansur Bulegeya sans oublier Sewanyana le joueur de congos et Frank Mbalire à la guitare, il continue d’enregistrer des albums dont les récents Julie (1998), Afrigo Battuse 2 (2002) et Obuganda Abwetisse (2002) et développe une carrière internationale.
Membres du groupe :
– Moses Matovu – membre fondateur, leader, sax, lead vocal, composition
– Herman Ssewanyana – Congas
– Charles Ssekyanzi Mutagubya (RIP) -chant, trompe, composition
– Mansur Bulegeya Akiki (RIP) – sax tenor
– Joanita Kawalya – chant, danse
– Rachael Magoola – chant, danse, composition
– Rashid Musoke (RIP) – membre fondateur,
– Paul Serumaga (RIP) – membre fondateur
– Godfrey Mwambala (RIP) – membre fondateur
– Tony Sengo (RIP) – membre fondateur
– Tonny Ssenkebejje – guitare solo
– Fred Kigozi (RIP) – membre fondateur
– Peter Bazanye – Basse
– Joe Tabula, Frank Mbalire, Edmond Ganja, Sammy Kasule, Charles Busuulwa, Isaac Zzimbe – batterie
– Jacinta Wamboga – Danse
– Sarah Namiyonga – Danse
Sources :
– www.ugandahouse.com
– http://www.hipipo.com
– wikipedia Idi Amin Dada et Gitta
Composé des chanteurs Joanita Kawalya and Rachael Magoola, des guitaristes Eddie Ganja et Albert Atibu Amogo et d’une section cuivres dans laquelle Moses Matovu passe du sax à la flûte traditionnelle, le groupe tire sa source d’une formation des années 1970, The Cranes, dans laquelle officiaient des musiciens comme Jimmy Sewana, feu Jesse Gita, Tonuy Senkebejje, Charles Sekyanzi, Saidi Kasule et Moses Matovu. Quand le groupe se sépara en 1974 après l’enregistrement d’un album phare » Ten Hits « , Sewafa émigra en Allemagne où il forma The Afrigo Waves et Senkebejje s’installa à Mombasa. Les autres membres formèrent The Afrigo Black Power et traversèrent de rudes épreuves. Gitta le bassiste fut tué sur ordre de Idi Amin Dada, le général convoitant la petite amie du musicien, Sarah qu’il finit par épouser et en 1979, le groupe perdit tout son matériel lors de pillages.
Little Flower et Obbligato
A la fin des années 1980, le groupe s’installa à Little Flower et connut un regain de popularité. Senkebejje rejoignit le groupe constitué alors de Joanita Kawalya, Dede Majoro et Rachel Magoola. Bientôt rejoints par Fred Kigozi, Tony Sengo et le congolais Amigo Wawawa, le groupe enregistra tube sur tube, dont le célèbre album Afrigo Band vol8. Le groupe se sépara à nouveau, Senkebejje émigra une nouvelle fois tandis que Saidi Kasule tenta en compagnie de Wawawa de reconstituer la formation qui fut prise sous contrat au Fairway Hotel puis se produisit à The House of Enterntainment élargissant son auditorat jusque là essentiellement baganda à un publi de toutes origines (kabale, mbarara, arua, mbale, rwandaise et même européenne).
Un noyau de fidèles
Après un échec à Kajansi, le groupe connut un second souffle après son passage au Club Obbligato. Malgré le départ de certains membres dont Rachel, Wawawa et la danseuse Sarah Namulondo, Afrigo Band demeure la formation phare du pays. Formé par un noyau de fidèles : Sekyanzi, Moses Matobu le leader et le saxophoniste Mansur Bulegeya sans oublier Sewanyana le joueur de congos et Frank Mbalire à la guitare, il continue d’enregistrer des albums dont les récents Julie(1998), Afrigo Battuse 2 (2002) et Obuganda Abwetisse (2002) et développe une carrière internationale.
(informations tirées et traduites d’une biographie du groupe du site www.ugandahouse.com)
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