Dial à l’Européen

Le Lenny Kravitz sénégalais fait sa première grande salle parisienne à l’occasion de la sortie de son premier album, Je rêve.

Un groove à la Otis Redding, une urbanité teintée d’émotion, des shows toniques aux couleurs pop-rock-soul et R&B, Dial, le « Lenny Kravitz français » est un crooner nouvelle génération né à Dakar, tourné vers les States et faisant carrière dans la capitale française. Fou d’arts martiaux (kendo et laido) , il a comme référence Otis Redding et James Brown, auquel il emprunte les jeux de scène, l’énergie funk, R&B et soul et la voix sensuelle. Ses textes profonds servis par son timbre légèrement éraillé chantent en français et en anglais l’amour avec délicatesse, s’offrent de la légèreté et de la joie, évoquent des sujets sensibles et quelque peu tabous comme la stérilité (« J’y pense encore ») et rêvent d’une Afrique unie comme l’indique le titre de son premier album (Je rêve). Produit par Kavall records, réalisé et arrangé par Philippe Osman, mixé par Bertrand Chatenet, cette première œuvre arrive après une vocation née en 1989 lorsque, tout jeune, il interprète pour lui-même « Redemption song » de Bob Marley : un collègue fasciné le pousse à se lancer. Vingt ans plus tard, il signe son premier album et s’offre en compagnie de ses 7 musiciens l’Européen, sa première grande scène parisienne. Des accents à la Michael Jackson, une délicatesse à la Corneille, Dial pourrait bien être la prochaine révélation pop et R&B de la scène française.

20h30

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