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“Durant sa courte existence, Jabu Khanyile a expérimenté des fusions entre musiques sud-africaines, continentales (mandingues, congolaises) et styles de la diaspora (R&B, soul, reggae) pour trouver un langage musical commun à tout le continent. Leading vocalist of the Afro-fusion band, Bayete, whose hits include Mbube and Mbombela, Jabu Khanyile made famous in 1993 with Mmalo-We and went solo in 2000 when he released the Prince. He recorded eight albums merging South African music , African sounds (Congolese, Mandingo), reggae, pop, R&B and Cuban music: his dream was to create a new music for the entire continent.”

Mmalo-We

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Mbube et idlamu

Né à Mofolo, Soweto, orphelin de mère, Jabu Khanyile a d’abord été influencé par son père qui chantait du mbube les dimanches après midi avec ses amis. Tout gamin, il dansait les danses idlamu rythmées par les chants mbube. A l’adolescence, Jabu chante au sein du groupe Editions de son frère John et s’initie à la guitare. Il en devient plus tard le leader mais de nombreux membres s’exilent. Le jeune Jabu recrute alors de nouveaux musiciens et enregistre un premier album, Izinyembezi. C’est avec le second, Inhlonipho, que le groupe Editions s’impose enfin.

Mbombela

En 1989, le guitariste chanteur monte le groupe Bayete fusionnant mbube et mbombela et signe le tube «~Mbombela~», une reprise du titre de Miriam Makeba. En 1990, le groupe signe l’album Hareyeng Haye qui comporte le tube «~Mbube~» (le lion est mort ce soir) un titre composé dans les années 1920 par Solomon Linda et que Jabu a adapté.

Une vision panafricaine

En 1993, le groupe éclate sous le poids des rivalités. Jabu sort bientôt Mmalo we remarqué par Chris Blackwell, fondateur de Mango Island et producteur de Bob Marley. En 1994, Il sort l’album sur la scène internationale. Jabu Khanyile emporte la même année le prix du meilleur interprète masculin au SAMA (South African Music Awards) . Umkhaya-Lo, l’album suivant, signé sous le nom Jabu Khanyile et Bayete mêle sonorités ouest africaines et sud-africaines amorçant une vision panafricaine de la musique. En 2000, Jabu se lance dans une carrière solo en signant l’album The Prince qui marque son évolution musicale vers un style plus méditatif. Il a sorti huit albums et s’est efforcé de fusionner musiques sud-africaines, africaines (mandingues, congolaises) et de la diaspora (R&B, soul, reggae, afrocubain) afin de créer un son pour le continent tout entier, un rêve panafricain qu’il poursuivra toute son existence. Jabu Khanyile s’est éteint en 2006.

Source : www.music.org.za

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille