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“Après avoir fait école auprès d'Ernesto Djédjé, d'Alpha Blondy, de Meiway et de l'Orchestre de la RTI, la chanteuse burkinabée Jeanne Bicaba surnommée «la princesse du Mouhoun» s'est lancée dans une carrière solo, optant pour la variété (afro-zouk, soukouss-zouk) chantée en bouamou. Elle disparaît dans un accident de voiture en 2005 en Côte d'Ivoire juste après le lancement de son dernier album, Burkina Mousso, une oeuvre musicale composée exclusivement d’oeuvres d'artistes burkinabèes. ”

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Ne en 1967, Jeanne Bicaba fait ses premières armes musicales à 14 ans en qualité de choriste en compagnie de Mathey au sein du groupe Les Génitaux (appelé aussi Génitos) dirigé par Meiway . Elle y restera deux ans avant d’intégrer l’orchestre des Ziglibitiens d’ Ernesto Djédjé. En 1984, elle devient choriste d’Alpha Blondy puis chanteuse interprète de l’orchestre de la RTI avant de se lancer dans une carrière solo en 1987 et de signer son premier album Dombeni produit par Alphonse Mambo et enregistré à Paris avec comme arrangeur le musicien Baba Yang. Il sera suivi en 1991 de Dalé arrangé par le musicien Erick Cozac, de Tchichine en 1993 et de Doumbeliza en 2002 produit par la maison Seydoni et arrangé par les Ivoiriens Santa et Coli. Dans cette série d’albums aux couleurs afro-zouk, elle chante en langue bouamou , une langue du Burkina Faso, et évoque des sujets de société comme la femme moderne et ses relations avec l’homme , le soutien de la foi dans preuves de la vie. Disparue brutalement dans un accident de voiture en Côte d’Ivoire, elle a été enterrée au cimetière de Gounghin à Ouagadougou. Elle avait tout juste 38 ans et était mère de deux enfants.

Sources :

https://lefaso.net/

https://infosculturedufaso.net/

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