En 1992, Kady Diarra intègre comme chanteuse-danseuse la troupe Foliba fondée deux ans auparavant par Adama Dramé, célèbre «~djembéfola~» (joueur de djembé) d’Abidjan. A l’âge de 19 ans, elle décide de rentrer définitivement au Burkina Faso et s’installe à Ouagadougou. Précédée par sa réputation d’excellente chanteuse-danseuse, elle est aussitôt sollicitée par diverses troupes de musique et danse de la capitale avec lesquelles elle va collaborer et tourner en Afrique et en Europe : Suruntu Kunu, Gondwana ou encore Wountey. L’année 1997 voit Kady Diarra entamer une carrière solo, créer son groupe et composer ses propres morceaux au balafon et au ngoni, avant de les jouer avec la batterie, la guitare, les claviers, les cuivres et même l’accordéon. Dès 1999, elle tourne régulièrement en Europe et se produit dans de nombreux festivals où sa voix, sa présence scénique, ses chorégraphies et son énergie séduisent tous les mélomanes. A travers ses albums, Dianako (2004), Noumou (2009) et de nombreux concerts et festivals, Kady Diarra et ses musiciens diffusent de l’afro-folk tiré des mélodies et rythmes des danses de masques Bwaba (peuple de l’Ouest du Burkina Faso à la frontière du Mali), variante de la musique mandingue ; le tout chanté en bwamu (boomu) ou en dioula (bambara)…
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