Les Sœurs Comoé sont de la communauté Andô (une des composantes du peuple Akan) et sont originaires de Koffi-Amonkro, un village près de MBahiakro, ville située au centre de Côte d’Ivoire, à l’est de Bouaké… Le peuple Akan de Côte d’Ivoire et du Ghana est composé, entre autre, des Baoulés, des Anyi et des Ashanti…
Les deux sœurs, Mandiara et Mariam N’Goran ont été découvertes lors du Grand Prix de la Chanson Ivoirienne à Abidjan au lendemain des indépendances (1960) par Mathieu Ekra, ministre de l’Information de la Côte d’Ivoire à l’époque. « Abidjan pont sous », tiré de la musique et des proverbes Akan, et chanté à l’unisson séduit aussitôt le public présent.
Dès lors, les mélomanes les surnomment Les Sœurs Comoé. Un succès qui ne laissera pas insensible le président de la République, Félix Houphouët-Boigny. Jusqu’en 1971, date à laquelle elles mirent fin à leur carrière musicale, Les Sœurs Comoé occuperont le devant de la scène et leurs chansons (« Missi Milaï », « Moi Bio », « Samedi Blassi » ou « Cha Cha ») seront toujours diffusées sur les ondes de la RTI (Radio Télévision Ivoirienne).
Suites à une longue maladie, la sœur aînée, Mandiara, décède le 5 mai 2004 au CHU de Treichville, un quartier populaire d’Abidjan..
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