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“Né en 1978 à Abidjan, en Côte d'Ivoire, d'une mère malienne et d'un père guinéen, Mamadou Diakité aka Madou Diakité est auteur-compositeur, percussionniste (djembé, dum-dum, attoungblan ...), joueur de kora et interprète aux diverses influences.”

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Initiation

Né en 1978 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, d’une mère malienne et d’un père guinéen, Mamadou Diakité aka Madou Diakité a eu différentes influences sans son parcours de percussionniste (djembé, dum-dum, attoungblan…). Madou Diakité s’initie dès le plus jeune âge aux percussions traditionnelles d’Afrique de l’Ouest auprès de son père Toumani Diakité alors batteur de Kotéba initié par Souleymane Koly (1944-2014) à Abidjan. Son environnement familial lui a offert une connaissance du répertoire traditionnel de musique mandingue y ajoutant la maîtrise de divers répertoires ivoiriens.

Ses débuts

En 1996, Madou intègre en tant que soliste et percussionniste polyvalent la Troupe Yélemba d’Abidjan avec laquelle il voyage en tant que percussionniste polyvalent. Pendant huit années, il perfectionne son apprentissage des rythmes mandingues et ivoiriens et se produit sur les grandes scènes européennes et africaines avec ce ballet. Fort de cette expérience, Madou est en 2002 membre fondateur de la Troupe Korhogo et réalise une tournée française de six mois.

Collaborations

Installé en France depuis 2003, Madou Diakité collabore en tant que percussionniste, chanteur avec différentes formations : Baba Touré et Attoungblan, Macoura Traoré Band, Nissondia, Nissondia, Koladia, etc).

Diakité Nakan

Avec Awa (chant, danse), Dramane Dabou (guitare, doum) et Mamadou Dembélé (balafon, ngoni), Madou Diakité (djembé, ngoni, kora, attoungblan, chant) crée le groupe Diakité Nakan, une troupe rythmée et festive qui traduit l’énergie des échanges et des métissages des peuples mandingues.

Kolawoulila

En 2024, Madou Diakité sort « Kolawoulila », un album de 8 titres où il aborde divers thèmes : les mariages forcés (« Soba »), l’aventure, les désillusions (« Koyéyan »), la découverte de l’Afrique (« Bamba dah »), la responsabilité de l’être humain (« Kolaoulininé ») ou encore les investissements chinois en Afrique (« Colonisation »).

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À propos de l'auteur

Nago Seck

Nago Seck

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