En 1996, Maïba participe à la création du groupe Kena à Dakar, puis décide de poursuivre sa formation musicale en France. Il part, dans un premier temps, en Italie suivre les cours de l’école Umbria Jazz, puis se retrouve à Paris où il fréquente assidûment une autre école de jazz, l’IACP (Institut Art Culture Perception). De 1999 à 2001, il côtoie le milieu musical camerounais de la capitale française et joue dans plusieurs formations aux couleurs funk et reggae.
Maïba se définit lui-même comme un musicien aimant le groove, cherchant à se différencier des autres bassistes par ses riffs et ses compositions mariant traditions africaines (dont le mbalax sénégalais) et rythmes d’horizons divers (reggae, funk, jazz, blues, soul, pop, folk ou encore bossa).
Avec son premier opus mbalax, Sukkeul, enregistré au Studio Yes (Dakar, Sénégal), Maïba montre son envie de faire des échanges avec les musiciens sénégalais qui sont d’excellents paroliers. «~Je compose la musique, leur propose un thème – ici l’éducation – et j’ai beaucoup insisté là-dessus pour, ensuite, voir leur façon de s’y adapter~». Ces artistes ont pour noms : Souleymane Faye, Pape Niang, Ndella Xalass, Joe Mbaye, Ndongo Lô, et Ya Cheikh…
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