Après avoir quitté prématurément l’école, Souleymane Faye part se former à la menuiserie auprès de son oncle, propriétaire d’un atelier où il passait la journée tous les dimanches. Parallèlement, il va assister aux répétitions des amis musiciens de son quartier. Et bientôt, il commence à se mettre au chant en imitant des chanteurs comme Otis Redding, Stevie Wonder, Aretha Franklin, James Brown, les Beatles, Johnny Halliday ou encore Salvador Adamo. A cette époque, divers styles musicaux étaient en vogue : rhyhm’n blues, rock, afro-jazz, jazz-fusion, soul, pop, country, folk, afro-cubain.
Souleymane Faye et Xalam
En 1985, alors qu’il anime le club du Novotel de Dakar des chansons françaises et anglaises qu’il a traduit en wolof, Souleymane Faye est découvert par Magaye Niang qui en parle à son petit frère Prosper Niang du groupe Xalam. Ce dernier va alors l’écouter et, séduit par son talent, lui propose d’intégrer l’une des formations phares de la scène sénégalaise des années 1980 dont il devient le parolier et le chanteur.
C’est au sein de ce groupe afro-jazz / jazz-fusion qu’il va se révéler internationalement avec de magnifiques interprétations, dont « Dooley » et « Xarit » (avec Doudou Ndiaye Rose) ou « Ndiguel », des textes en wolof qui dépeignent avec finesse les maux de la société sénégalaise.
Souleymane Faye et Coumba Gawlo Seck
Souleymane Faye s’offrira d’autres collaborations, enregistrant en 2003 l’album « Gawlo & Diégo », en duo avec Coumba Gawlo Seck, « Ambassadrice de bonne volonté » du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
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