L’icône malienne Salif Keïta prolonge son aventure acoustique avec So Kono (Extended Version), une version enrichie de trois nouveaux titres. Il revisite son classique « Yamoré », récemment remis à l’honneur avec le remix du producteur Mo Black (x3 disques de diamant); « Tomorrow », titre culte de la BO du film « ALI » (le légendaire boxeur Mohamed Ali) ; et le joyau mandingue « Djanfa Di ».
Avec cette suite, Salif Keïta poursuit le geste intime enregistré dans sa chambre d’hôtel à Kyoto lors du festival Kyotophonie en 2023.
Salif Keïta y rend hommage à son complice de plusieurs années et immense musicien et guitariste virtuose guinéen, Kanté Manfila (1947-2011).Leur relation musicale et artistique débute en 1972, alors tous deux membres de l’orchestre Les Ambassadeurs. C’est ensemble qu’ils partiront en exil à Abidjan, monte Les Ambassadeurs Internationaux et enregistrent le classique « Mandjou » qui les fera connaître partout en Afrique de l’ouest. Ils collaboreront à nouveau plus tard sur les albums « Moffou » (2002) et M’bemba » (2006).
« Un hommage à mon grand frère et mentor Kanté Manfila, un immense guitariste-compositeur-chanteur-arrangeur guinéen. Pour nous un chanteur c’est comme un oiseau. Dans la chanson je dis : l’oiseau a refusé de voler. Il m’a tout appris, il est parti et il m’a laissé seul, dans cette nostalgie », dit Salif Keïta.
Salif Keïta de dédier une chanson à Soundiata Keïta (1190-1255), souverain mandingue et fondateur au XIIIe siècle de l’empire Mandingue en Afrique de l’Ouest.
Salif Keïta
Immortalisé par son interprétation du titre “Mandjou”, Salif Keïta, né le 25 août 1949 à Djoliba au Mali, est une des plus grandes voix du mandingue. Albinos, noble, le chanteur n’était pas destiné à une carrière artistique traditionnellement réservée aux griots. Interprète majeur du répertoire mandingue (il a porté des œuvres classiques comme des compositions contemporaines), Salif Keïta a développé une carrière internationale s’essayant à de nombreux genres musicaux (électro, funk, chanson française, musique malinké, afro-cubain). Il a réalisé des collaborations musicales importantes (Kanté Manfila, son mentor, Carlos Santana, Africando, Kélétigui Diabaté, Wayne Shorter, Joe Zawinul), a signé de nombreuses musiques de film (“Yeleen” de Souleymane Cissé, “L’enfant lion” de Patrick Grandperret, etc…). Créateur d’une fondation pour la défense des albinos, il a monté son propre studio, Moffou, à Bamako qui accueille de nombreux artistes de la scène internationale.
Carlos Santana dit de lui qu’« il est, par la puissance et la beauté de sa voix, l’un des plus grands chanteurs qu’il ait connu ».
Fiche
Artiste, musique, paroles, guitare acoustique, simbi (« Proud »), voix – Salif Keïta
Badié Tounkara – Ngoni (« Awa », « Chérie », « Soundiata »)
Mamadou Koné dit “Prince” – Tama (« Awa »), calebasse (« Chérie », « Soundiata »)
Clément Petit – Cello (« Chérie », « Awa »)
Julia Sarr, Olyza Zamati – Chœurs (« Tassi »)
« Aboubakrin », « Kanté Manfila » – Enregistrements : Julien Reyboz (Studio Ohm Sweet Ohm (Paris – France – 11/09/ 2023)
« Tu vas me manquer », « Proud » – Enregistrements : Abou Cissé (Studio Moffou – Bamako – Mali – 6/01/2024°
« Awa », « Tassi », « Chérie », « Tu vas me manquer » – Enregistrements : Yoan Jauneaud (Studio Kasbah de La Grange – Causse-de-la-Selle – France)
« Aboubakrin », « Kanté Manfila », « Soundiata », « Laban », « Proud » – Mxaged – Bertrand Fresel (Studio Juno – Yerres (France)
Enregistrements – Julien Reyboz (Ritz-Carlton – Kyoto – Japon – 18-21/04/ 2023)
Mastering – Alexis Bardinet (Globe Audio Mastering – Bordeaux – France)
Production exécutive – Lucille Reyboz, Yusuke Nakanishi & Laurent Bizot
A&R – Laurent Bizot
Photo – Lucille Reyboz
Artwork – Jérôme Witz
Design – Element (s)
Tous les titres (No Format!) sauf « Tass »i (Universal Music Publishing), « Laban », « Tu vas me manquer » (Delabel Editions)
Label – No Format! / Kyotophonie
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