Une famille de musiciens
Chez les Twins Ponam, l’art est un don familial : Leur grand-père ùaternel, grand notable à Baham, jouait, à la tombée de la nuit, de la sanza (piano à pouces) pour ses descendants. Leur mère, grande chanteuse et danseuse, a lancé à Baham le « gogueu », une danse traditionnelle camerounaise des jeunes guerriers Bamilékés, accompagnée de chant.
Enfants, The Twins Ponam, en compagnie de leur mère et des membres de leur famille, interprètent des chants qui rythment leurs travaux champêtres, mais aussi dans la cour de leur maison pendant les tâches ménagères. Et le soir, elles chantent au clair de la lune avec les habitants de leur quartier. Elles continueront par la suite à chanter dans des chorales d’église ou de leurs écoles et collèges.
Parcours
Après le lycée au Cameroun, The Twins Ponam partent poursuivre leurs études en France. Connaissant l’histoire de leur père, un guérisseur réputé qu’elles ont perdu à l’âge de 1 an, elles souhaitent s’inscrire en faculté de Médecine mais sont orientées malgré elles en fac de Droit. Mais la musique étant dans leurs gènes, elles composent à cette époque leur première chanson, « Sia ». Parallèlement à leurs études, elles ecrivent de plus en plus, avec beaucoup de complémentarité dans leurs compositions et chorégraphies.
Le 21 juin 1996, The Twins Ponam participent avec succès à la Fête de la musique à l’Hôpital Américain de Paris, révélant au public leur démarche artistique qui commence par des chants accompagnés de tambours. Le 21 juin 1997, elles sont à l’Hôpital Lariboisière (Paris), et de 1997 à 1999, elles donnent un spectacle trois fois par semaine à La Flèche d’Or, célèbre salle parisienne. En août 1999, elles participent au Festival contre le travail des enfants dans le monde au Stade de France (Paris). En 2000, elles jouent au Théâtre de Trévise et à la Mairie de Montreuil, puis sont à La Fête de la musique 2001 à la Mairie du 20° arrdt de Paris. L’année suivante, elles comme chanteuses de gospel à « Paris selon Moussa », un film du Guinéen Cheik Doukouré (Prix UNESCO 2003) – musique composée et dirigée par Hélène Blazy, En 2004, elles apparaissent comme danseuses de French Cancan dans « Casablanca Driver », un film du Français Maurice Barthélémy.
L’association JAAJ
En 2005, The Twins Pona créent l’association JAAJ (Jumeaux Africains et Artistes Jumeaux) pour donner un support et une base solides à leur art, et pour construire une solidarité entre Jumeaux Africains et Artistes Jumeaux.
Un calin M’sia
En 2010, The Twins Ponam sortent « Un calin M’sia », un album de 6 titres arrangés par Belmond de Beauville et mixés par Aaron Roland. De cet opus est extraite la vidéo « Mou loh » réalisée par Ragan dans son studio à Montreuil, dans la banlieue parisienne.
Deux ans plus tard, elles participent comme percussionnistes à la saison 4 de la série télévisée (Canal Plus) « Les engrenages » des Français Alexandre Clert (réalisateur) et Guy-Patrick Sainderichin (scénariste). Les 4 et 5 juillet 2015, elles sont invitées au Boat House Barking à Londres (UK) pour le 50ème anniversaire de Barking & Dagenham, un district du Grand Londres créé en 1965 par le London Government Act de 1963, sous le nom de Borough londonien de Barking.
Laissez un commentaire
Vous devez être logged in pour poster un commentaire.