Après un break consécutif à de longues tournées internationales, et surtout à la naissance d’un second enfant, Imany est de retour en 2021 avec « Voodoo Cello » (violoncelle vaudou) où elle revisite des hits de Jacques Brel, Imagine Dragons, Black, Elton John, Henri Salvador, Ed Sheeran, Tatu, Madonna, Bonnie Tyler, Hozier…, accompagnée d’un ensemble de huit violoncellistes.
Huit violoncelles et une seule voix, personne n’a jamais osé le faire. Une lubie ? Pas du tout.
Depuis le début des années 2010, Imany est attirée par les cordes, séduite par les reprises du Vitamin String Quartet… tout en se disant qu’un simple accompagnement vocal pourrait suffire. Elle enchaîne ensuite les projets et les tournées, fait des bébés et un burn-out, a besoin de se renouveler. Huit violoncelles, c’est une multitude de possibilités entre le grave et l’aigu : « Parfois, on a l’impression qu’ils peuvent être des cuivres ou des guitares électriques… Comme s’ils étaient hantés. »
Cet album est pour elle l’occasion de faire passer des messages engagés sur la lutte contre le racisme, sur la protection de la nature ou encore la sororité (provenant du terme latin « soror » (sœur ou cousine) et équivalent féminin de fraternité).
Imany
Française d’origine comorienne née à Martigues en 1979, Nadia Mladjao aka Imany (« mon espoir » en arabe) commence par une carrière de mannequin, défilant notamment pour Kevin Klein. Par la suite, elle s’oriente vers la musique en proposant un style entre pop, folk, blues, blues rock, soul, influencée par l’Américaine Tracy Chapman.
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