Son groupe de presse, «~Futurs Médias~», comprenant une radio (RFM), un quotidien (L’Observateur) et une télévision (TFM), constitue un outil d’opposition non négligeable contre le président sortant.
Youssou Ndour a justifié sa candidature en invoquant un «~devoir patriotique~», car il ne considère pas comme candidat légitime le président Abdoulaye Wade, 85 ans, élu en 2000 puis réélu en 2007 : «~en restant dans le cadre de la Constitution~», il n’a pas le droit, a-t-l confié…Et de prier aux dirigeants du monde de demander au chef de l’Etat de ne pas se représenter au scrutin du 26 février.
L’artiste sénégalais a signé le 10 janvier, lors des assises nationales présidées par Amadou Makhtar Mbow (ex Directeur de l’Unesco, Commandeur dans l’Ordre de la Légion d’Honneur de la République française), «~la charte de gouvernance démocratique~», définissant les voies à suivre pour un nouveau Sénégal : «~Les assises nationales ont défini une nouvelle alternative et tracer la nouvelle voie pour un Sénégal meilleur. En venant adhérer aux assises nationales, je prends l’engagement de respecter les principes, valeurs, règles, mesures et recommandations contenus dans la charte de bonne gouvernance et dans le rapport définitif des assises nationales~», dit Youssou Ndour en wolof puis en français.
Autodidacte, chanteur-entrepreneur et créateur de la Fondation portant son nom, Youssou Ndour, dont le programme est axé sur le social et la bonne gouvernance bénéficie du soutien de la jeunesse. Il a aussi l’aval de Cheikh Béthio Thioune, le guide mouride des «~Cantakun~» du Sénégal qui a demandé à ses disciples de prier pour l’artiste candidat.
La candidature de l’artiste à l’élection présidentielle a été invalidée par le Conseil constitutionnel. Mais il continue à jouer un rôle sur la scène politique sénégalaise…
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