De la France au Canada
Après des études dans la région lilloise en France, et un échec au bac, David Muipatayi ne voulait plus retourner à l’école jusqu’à ce que son père lui ait suggéré de rejoindre son frère installé à Montréal, au Canada. C’est là qu’il obtient un diplôme en relations publiques et un autre en assistance juridique.
ZPN
Concernant son pseudo ZPN, l’artiste précise : “ ZPN n’est ni un acronyme ni un nom de code. J’ai passé mon permis au Canada et, quand j’ai eu ma première voiture, elle était immatriculée ZPN 388. J’étais tellement excité et fou d’elle que ma famille et mes amis ont commencé à m’appeler ZPN, et c’est resté.”
Ses débuts
La carrière musicale de ZPN commence en 1999 lorsqu’il est finaliste du concours de chansons « Tout nouveau, tout show » qui lui a valu le » Prix Coup de Cœur » du festival ontarien Musiqu’en août.
Ses premiers projets
Son premier album, « Le masque de Z », produit en 2003 par Musicaction, lui vaut entre autres le prix « Trille Or de la découverte de l’année » avec son groupe Afro Connexion et une nomination au Gala de l’ADISQ (Québec – Canada). En 2006, ZPN sort chez III Kings Records son album « Sacrifices ».
Bing Bang Music Entertainment
“Dans mon style musical il n’y a rien qui bouge au Canada, il n’y a aucune maison de disques considérée comme une major et intéressée par notre genre, soutient-il. Ils préfèrent jouer la carte de la musique américaine. J’ai donc voulu développer quelque chose à moi, pour pouvoir sortir des frontières du Canada.” Avec cette confession, ZPN explique pourquoi il a lancé son propre label Bing Bang Music Entertainment (BBM Entertainment). Grâce à celui-ci, il a pu développer ses propres projets.
Autres projets
C’est sur son label qu’il sort en avril 2011 l’album « Première Classe » et en septembre 2011 le single « Sur ma planète (Kabila dégage/Printemps arabe) » en featuring avec le rappeur Kareem Richards, suivis en 2013 du single « Garde le sourire », en featuring avec la chanteuse Vicky Paradis).
Après la parution en 2014 de son single « Tokyo » (feat. Abel Maxwell & Lucky D), ZPN se rend souvent à Montréal pour se faire remarquer un peu plus. À ce propos, il dit : “C’est sûr que le marché canadien est passif, il dépend énormément du marché américain. Au Québec, ils sont encore plus frileux. C’est une question de mentalité. Les radios communautaires ou commerciales ne sont pas assez ouvertes au hip-hop francophone et même aux artistes locaux. Ce n’est pas un hasard si Céline Dion ou Corneille sont partis pour bâtir leur succès ailleurs et, ensuite, revenir. Je me concentre donc sur l’Europe et l’Afrique”.
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