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“Ce groupe de highlife dance band fut formé par le trompettiste King Bruce et le saxophoniste Saka Acquaye. En 1988, King Bruce a reçu une récompense de l'association des journalistes et critiques culturels du Ghana pour son immense contribution à l'art et à la culture du Ghana. Ce groupe de highlife dance band fut formé par le trompettiste King Bruce et le saxophoniste Saka Acquaye. ”

Popular Music – Ghana 1931-1957

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Une famille musicale

Ce groupe formé 1952 a comme leader King Bruce, compositeur de nombreux classiques du highlife. Né dans une famille d’artistes (sa mère chante au sein du groupe traditionnel Etsi Penfo, ses frères jouent du piano et de la palm wine guitare dans le style dagomba et fireman), King Bruce se passionne très jeune pour la musique de rue de Accra dont le style alaha. Au collège Achimota, King Bruce poursuit son enseignement musical auprès de Phillip Gbeho , compositeur de l’hymne national et le Docteur Ephraim Amu qui lui enseigne les chants Twi et Ewe.A la fin de l’adolescence, il s’intéresse au jazz et au swing amenés par les soldats américains pendant la Deuxième Guerre mondiale. Fonctionnaire des Postes et Télégraphes pendant plusieurs années, il apprend bientôt la trompette et de retour à Accra accompagne des musiciens comme E. T. Mensah, Adolf Doku et Kofi Ghanaba. Il assure les maracas dans Les Tempos puis en 1951 devient trompettiste de l’Accra Orchestra de Teacher Lamptey.

Le Black Beats Band

C’est en 1952 qu’il forme avec le saxophoniste ténor du groupe Saka Acquaye le Back Beat Bands , un groupe où se côtoient jazz, swing et highlife. A la différence des autre groupe ghanéens de l’époque, (The Black Birds, Louis Wadewor, etc…), les chanteurs du Black Beats dominent l’orchestration et le groupe en dépit des influences américaines laissent une large place au highlife, deux atouts qui leur ouvre les portes des maisons Sonophone et Decca : ils enregistrent alors quelques uns de leurs tubes dont « Teemon Sane », « Laimomo » et « Agoogyl » .

En 1961, le groupe voit le départ de Jerry Hansen, saxophoniste alto et de neuf musiciens qui décident de former le Ramblers Bands : King Bruce remonte la formation avec de nouveaux musiciens et enregistre pour Decca des titres comme « Se Nea Woti Ara », « Kwemo Ni Okagbi » et « Nkase Din ».

Déchiré entre ses obligations professionnelles (il est toujours fonctionnaire et se voit critiquer par ses supérieurs pour ses activités musicales) et sa carrière artistique, il confie la direction du groupe à Sammy Odoh et de vient manager du groupe. Il s’occupera ainsi de plusieurs formations dont Barbecues, Barons, Barristers, etc…

King Bruce participe également à la création du syndicat des musiciens ghanéens qui changera de structure à plusieurs reprises passant du Gold Coast Association of Musicians dans les années 1950 au Musician’s Union of Ghana formé en 1974 en passant par le Ghana Musicians Union entre 1960 et 1966. Il contribuera activement à la mise en place d’une loi pour la défense des droits d’auteur.

L’hommage tardif

En 1977, King Bruce quitte définitivement la fonction publique , manage deux groupes, les Black Beats et les Barrister et réenregistre d’anciens titres. Onze ans plus tard, il recevra une récompense de l’association des journalistes et critiques culturels du Ghana pour son immense contribution à l’art et à la culture du Ghana. En 1995, aidé de son fils Eddie, il sort une double cassette contenant des anciens hits du groupe qui connaîtra un grand succès national. Suivra ensuite l’album The Golden Highlife Classics enregistré à Londres par le label RetroAfric et une invitation au mois du highlife organisé par le Goethe Institute à Accra.

Une famille musicale

Ce groupe formé dans les années 1990 a comme leader King Bruce, compositeur de nombreux classiques du highlife. Né dans une famille d’artistes (sa mère chante au sein du groupe traditionnel Etsi Penfo, ses frères jouent du piano et de la palm wine guitare dans le style dagomba et fireman), King Bruce se passionne très jeune pour la musique de rue de Accra dont le style alaha. Au collège Achimota, King Bruce poursuit son enseignement musical auprès de Phillip Gbeho , compositeur de l’hymne national et le Docteur Ephraim Amu qui lui enseigne les chants Twi et Ewe.A la fin de l’adolescence, il s’intéresse au jazz et au swing amenés par les soldats américains pendant la Deuxième Guerre mondiale. Fonctionnaire des Postes et Télégraphes pendant plusieurs années, il apprend bientôt la trompette et de retour à Accra accompagne des musiciens comme E. T. Mensah, Adolf Doku et Kofi Ghanaba. Il assure les maracas dans Les Tempos puis en 1951 devient trompettiste de l’Accra Orchestra de Teacher Lamptey.

Le Black Beats Band

C’est en 1952 qu’il forme avec le saxophoniste ténor du groupe Saka Acquaye le Back Beat Bands , un groupe où se cotoient jazz, swing et highlife. A la différence des autre groupe ghanéens d el’époque, (The Black Birds, Lewis Wadawa, etc…), les chanteurs du Black Beats dominent l’orchestration et le groupe en dépit des influences américaines laissent une large place au khighlife, deux atouts qui leur ouvre les portes des maisons Sonophone et Decca : ils enregistrent alors quelques uns de leurs tubes dont « Teemon Sane », « Laimomo » et « Agoogyl » . Mais en 1961 , le groupe voit le départ de Jerry Hansen, saxophoniste alto et de neuf musiciens qui décident de former le Ramblers Bands : King Bruce remonte la formation avec de nouveaux musiciens et enregistre pour Decca des titres comme « Se Nea Woti Ara », « Kwemo Ni Okagbi » et « Nkase Din ». Déchiré entre ses obligationsd professionnelles (il est toujours fonctionnaire et se voit critiquer par ses supérieurs pour ses activités musicales) et sa carrière artistique, il confie la direction du groupe à Sammy Odoh et de vient manager du groupe. Il s’occupera ainsi de plusieurs formations dont Barbecues, Barons, Barristers, etc… Il participe également à la création du syndicat des musiciens ghanéens qui changera de structure à plusieurs reprises passant du Gold Coast Association of Musicians dans les années 1950 au Musician’s Union of Ghana formé en 1974 en passant par le Ghana Musicians Union entre 1960 et 1966. Il contribuera activement à la mise en place d’une loi pour la défense des droits d’auteur.

L’hommage tardif

En 1977, King Bruce quitte définitivement la fonction publique , manage deux groupes, les Black Beats et les Barrister et réenregistre d’anciens titres. Onze ans plus tard, il recevra une récompense de l’association des journalistes et critiques culturels du Ghana pour son immense contribution à l’art et à la culture du Ghana. En 1995, aidé de son fils Eddie, il sort une double cassette contenant des anciens hits du groupe qui connaîtra un grand succès national. Suivra ensuite l’album  » The Golden Highlife Classics  » enregistré à Londres par le label RetroAfric et une invitation au mois du highlife orghanisé par le Goethe Institute à Accra.

Source : King Bruce and the Black Beats Highlife Dance Band de John Collins.

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