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“A l'instar d'autres chanteuses comme Oumou Sangaré, Sali Sidibé et Ramata Diakité, Coumba Sidibé a valorisé la musique wassoulou (rythme didadi) et s'est illustrée sur les scènes du monde par sa voix grave. Elle était surnommée Coumba Saba, Wassoulou Coumba, Makossa Coumba ou Kabako Coumba. Sa voix rauque et jazzy l'a distinguée des autres grandes voix du Wassoulou. Ses principaux tubes furent "Nalé Na", "Déli Guèlinma", "Djanjoba", "Djiguiballa", "Furu", "Maninka Sira", "Poyikan Poyi", "Sissi", "Souba", "Tani Goni" et "Diya ye Banna". Cette grande diva de la musique mandingue disparaît le dimanche 10 mai 2009 à New York (Etats-Unis), des suites d’une maladie.”

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Ses débuts

Coumba Sidibé est né en 1959 à Koninko, un village du Wassoulou, au sud du Mali. Elle grandit dans une famille de chanteurs et de danseurs. Ses grands-parents sont de célèbres chanteurs de la région, et son père était un célèbre danseur de masques sogoninkun et de musiques thérapeutiques. A l’âge 8 ans, Coumba remplace sa mère qui doit chanter dans un mariage. Son talent est immédiatement remarqué et elle anime de nombreuses fêtes familiales.

L’Ensemble instrumental du Mali

.En 1974 , Elle fréquente à Bamako le Carrefour des jeunes et le Village Kibaru, rencontre Zani Diabaté, Zoumana Yoro Traoré, Samba Touré. puis chante dans l’Ensemble Instrumental du Mali aux côtés de Ami Koïta, Tata Bambo, Fissa Maïga. Son tube « Diaye Nyébaga » est enregistré sur le 33 tours de l’Ensemble instrumental national juste avant la participation de la formation à la 2è édition du Festival des arts nègres de Lagos en 1977. Sa carrière est lancée : elle quitte l’ensemble instrumental et s’associe ensuite avec Alata Brulaye, le virtuose du kamele ngoni proposant une version électrique du style wassoulou . Avec son groupe, Super Mansa du Wassoulou, elle sort l’album « Coumba Sidibé ».

Autres projets

Installée à Abidjan puis en France, elle pose ses valises à New York à la fin des années 1990, se produit régulièrement au St. Nick’s Pub de Harlem avant de décéder à Brooklyn le 10 Mai 2009 : elle sera enterrée à à Konatébougou. Coumba Sidibé a signé plusieurs albums personnels dont « Wari » (1991), « Sanghan » (1995), « Djanjoba » (2000), « Mansa » (2001) et a participé à plusieurs compilations.

*Sources :
http://www.soninkara.com/forums/necrologie/deces-de-la-chanteuse-coumba-sidibe-5460.html
http://www.allmusic.com/artist/coumba-sidibe-mn0000129807
http://www.malijet.com/a_la_une_du_mali/13843-disparition_de_coumba_sidibe_des_conpositions_inspirees.html

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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