« C’est d’abord la voix de Davy Sicard qui accroche l’oreille. Très pure, renforcée par des harmonies vocales et des chœurs aériens, elle flirte avec tout un art du chant a cappella qui est l’apanage des musiques du monde les plus intenses, celles qui ont une âme et qui sont attisées par ces mêmes sources ancestrales et multiséculaires qui ont donné le gospel et la soul. Quelques instruments traditionnels, essentiellement des percussions comme le « roulér » qui est un gros tambour et le « kayanm » qui est un cousin des maracas, se mêlent aux sonorités plus familières de la guitare et de la basse. L’addition de tous ces ingrédients donne naissance à une musique inédite, empreinte de douceur et très mélodique. Avec cette oscillation permanente entre le festif et l’intime qui lui donne une intensité immédiate, ce néo-blues métissé possède la magie des musiques insulaires. Le « maloya kabosé » revendiqué par le chanteur prend alors tout son sens, et il est vraisemblable que Davy Sicard partage la même sagesse et la même vision que Ben Harper, ou feu Ali Farka Touré« .
Source : https://www.akout.com/davysicard/
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