Giddes Chalamanda

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Linny hoo

Giddes Chalamanda joue régulièrement avec des nouvelles générations de musiciens. C’est la version reggae de « Linny hoo » le rend mondialement célèbre.

Tournée « Coming To America »

Dans les paroles de sa chanson « Buffalo Soldier », il mentionne que s’il avait assez d’argent, il voyagerait en Amérique. En 2016, avec l’aide de fans, d’amis et d’organisations au Malawi et dans la diaspora malawite, il peut réaliser son rêve en se rendant aux États-Unis avec Edgar ndi Davis, un duo de musique acoustique malawite composé d’Edgar Kachere et Davis Njobvu. Il donne un concert au BlackRock Center for the Arts, dans le cadre de la manifestation Pulse of Malawi qui célèbre le jour de l’indépendance du Malawi à Germantown dans le Maryland. Il est aussi un panéliste lors des débats organisés par les organisations de la diaspora malawite. Il joue également à la Bibliothèque du Congrès à Washington, où sa musique a été archivée. Il donne également un concert au théâtre d’État de l’Indiana, un État mentionné dans sa chanson originale.

Collaboration avec Patience Namadingo

En juillet 2020, Chalamanda collabore avec l’artiste malawite de gospel, Patience Namadingo, qui est l’ambassadrice de la banque privée malawite « FDH Financial Holdings ». Ensemble, ils réalisent un remix de plusieurs de ses chansons à succès, dont « Linny hoo », « Buffalo Soldier » et « Che Meri ». Dans la vidéo du remix de « Buffalo Soldier », on voit Chalamanda fournir une voix de basse et Namadingo tisser sa voix avec la sienne, produisant une chanson qui fait le tour des plateformes de médias sociaux comme TikTok.

Le même mois, FDH promet à Chalamanda de lui construire une épicerie dans sa ville de Chiradzulu. La promesse est tenue en septembre de la même année, lorsque la banque remet une épicerie construite et approvisionnée, fournissant ainsi à Chalamanda une source de revenus fiable pour faciliter sa retraite de la musique.
« Je suis juste surpris que malgré la popularité de la chanson, il n’y ait rien pour moi… Bien que je sois ravi d’avoir fait danser des gens partout dans le monde, il devrait y avoir un gain pour moi. J’ai besoin d’argent », confie en substance l’artiste, très populaire en Afrique de l’Est et en Afrique Australe.