Entre Kantaga et Zambie
Dominic Kakolobango est né a Lubumbashi de parents bemba. Il a passé son enfance entre le Katanga et la Zambie. Dès son jeune âge, il se passionne pour les musiques traditionnelles de la région, et en particulier pour le banjo et une basse à 4 cordes appelée ’Mbabadoni’ ou ’Kalindula. Il adopte le style des jeux de guitare des années 1950/1960. dont les maitres sont Joseph lhadebe et Joseph Sibanda de Bulawayo (Zimbabwe) mais aussi Jean Bosco Mwenda (qui privilégie le style « katangais’ , Losta Abelo et Edouard Masengo. L’artiste zambien fait ainsi le lien entre les musiques du Katanga et les musique zambiennes des Bemba et s’inspire des musiques d’Alick Nkhata.
A l’âge de 13 ans, le jeune zambien vit à Lubumbashi et y reste jusqu’à l’âge de 18 ans. Ses parents le poussent vers l’enseignement religieux mais lui préfère le théâtre et la musique et commence à écrire ses premières compositions loin du soukouss qui domine la scène congolaise. Sous l’influence de son Maître, Jean Bosco Mwenda, il adopte le style katangais marqué par des influence swahili et les mélodies d’Afrique de l’Est avec un cette zone et un jeu de guitare en arpèges.
Les années bruxelloises
Dans les années 1990, Dominic Kakolobango s’installe en Belgique, et rencontre l’écrivain et musicien Elhidja Wald qui fut initié par Jean Bosco. Il commence à tourner dans les bars de Bruxelles et monte bientôt son propre groupe, intégrant à la formation la chanteuse haïtienne Marlene Dorcena et des percussions à base de bouteilles de fanta comme dans la tradition. En 1992, il monte avec lui un quartet avec Robert Falk et le Camerounais Harry Zogdoulé, tourne avec cette formule jusqu’en 1995, l’année où il sort chez Sonodisc son premier album Habari za kwetu ( les nouvelles du pays). L’album trop éloigné de son esprit musical (trop proche de la rumba congolaise) connait pourtant un réel succès à Lubumbashi. Son second album, African Acoustic, enregistré sous le label américain Africassette en 1999, il décide maîtriser lui-même la production et apure l’approche, en faisant une œuvre profondément acoustique guitare/voix , agrémentée de percussions légères frappées et ou frottées assurées par Alonzo Baba. S’y ajoute le harpiste bluesy originaire d’Anvers, Ludo Backers, le guitariste Dizzy Mandjeku (ex sidesman de Franco) .
De nouvelles influences
En 2003, lors d’une tournée au Katanga et en Zambie, Dominic concocte son troisième album, Pole Dada qu’il enregistre à Kinshasa entre 2004 et 2005. il s’entoure alors de musiciens comme Jean Goubald et Missy. Toujours fidèle à la tradition katangaise et au kalindula zambien, il intègre d’autres influences comme la pop sud-africaine, le reggae, la soul, la country music, la chanson française et le blues.
Source
http://en.wikipedia.g-webs.com/wiki/Wikipedia_talk:Articles_for_creation/Dominic_kakolobango
Traduit et adapté par Sylvie Clerfeuille
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