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“Apparu dans les années 1950 en Afrique du Sud pendant la période de l’apartheid, le mot kwela viendrait du mot afrikaner signifiant "grimpez" utilisé par la police sud-africaine qui embarquait dans ses fourgons les jeunes ducktails ("voyous") jouant du pennywhistle aux coins des rues - en fait des jeunes musiciens de rue considérés comme des "voyous" par les policiers. La kwela est aussi appelée jive ou pennywhistle jive. ”

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La kwela appelée aussi jive (ou pennywhistle jive) avec l’introduction des flûteaux dans ce genre musical est un des premiers styles à devenir un phénomène commercial grâce au titre « Pennywhistle Blues » composé et interprété en 1950 par Willard Cele dans le film « The Magic Garden » de Donald Swanson.

La popularité des joueurs de pennywhistles (pipeaux) s’explique sans aucun doute par la beauté harmonique des compositions mais aussi par l’image d’adolescents rebelles des interprètes appelés par les policiers « ducktails » (petits délinquants) jouant dans les rues et les parcs des agglomérations. Les maîtres du genre sont Spokes Mashiyane, auteur du tube « Ace Blues », Little Lemmy Special, Specks Rampura, Jack Lerole dit « The Big Voice »et les Solven Whistlers,

Plusieurs artistes apporteront leurs couleurs à ce courant populaire d’Afrique du Sud adopté dans divers pays d’Afrique australe dans un style rebaptisé kwela jazz ou pennywhistle jive : Ntemi Piliso & African Jazz Pioneers, Dorothy Masuka, Dr Daniel Kachamba, Miriam Makeba, Sipho « Hotstix » Mabuse, Nashil Pichen, Aura Msimang, Juluka… Les fils Lerole formant le groupe Kwela Tebza continuent à perpétuer la tradition de la kwela jusque dans les années 1990/2000. A Londres, le groupe The Positively Testcard popularise à la même époque la kwela sur la scène britannique.

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Nago Seck

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