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Auteur, compositeur, guitariste, bassiste et vocaliste d’origine mozambicaine, Gito Baloi a surtout fait carrière en Afrique du Sud, marquant de son empreinte la scène afro-jazz (kwela ou jive) et latin jazz. Cofondateur du groupe Tananas avec son compatriote guitariste Steve Newman et et le batteur allemand Ian Herman Rarebell, cet artiste éclectique est assassiné froidement par deux hommes le 3 Avril 2004 à Pretoria en Afrique du Sud pour un simple vol de portefeuille alors qu'il revenait d'un concert au Lucit Candle Garden. Ce bassiste de jazz talentueux , figure marquante de la scène jazz sud-africaine avait grandi dans les rythmes traditionnels nyanza et shangaan. Ce bassiste de jazz a fait carrière en Afrique du Sud avant d'être assassiné en 2004.”

Remembering the Best

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Tananas

Influencé par des artistes de son pays natal comme Hortensia Langa, Fani Mfumo et l’Orchestra Marrabenta, Gito Baloi fit ses débuts dans le groupe Afro 78 avant de s’installer en Afrique du Sud en 1986. Après des débuts au sein du groupe Pongolo puis des concerts anti-apartheid en compagnie de Mzwaki Mbuli, Gito Baloi joue avec l’artiste kenyan Simba Morri. En 1987, il fonde le groupe Tananas, avec son compatriote guitariste Steve Newman et le batteur allemand Ian Herman Rarebell (cf Scorpions). Leur sacre en 1996 comme Meilleur groupe de jazz sud-africain leur offre une notoriété internationale et leur permet de collaborer avec divers grandes vedettes de la scène internationale dont Youssou Ndour, George Duke, Paul Simon, Suzanne Vega, Bonnie Raitt, et bien d’autres encore…

Premières parties prestigieuses et collaborations enrichissantes

Après une première partie des concerts de Sting en Afrique du Sud en 1993 et 1994 puis de Tracy Chapman en 1996, Gito Baloi enregistre son premier album solo Ekaya cette même année, un instrumental qui met en valeur sa basse tout à la fois percussive et mélodique. Il tourne alors dans toute l’Afrique australe et en Europe, collabore avec l’artiste sud-africain Anton Goosen et l’ivoirien Koffi.

Gito Baloi fait une tournée au Mozambique avec l’artiste suisse Peter Giger et collabore au projet « Family of Percussion ». Il produit ensuite Bush telegraph, le second album du groupe de Durban. Soutenu par The Creative Arts Foundation, il compose avec Jason Armstrong funded Desert Voices puis enregistre Na Ku Randza présenté en 1997 au Human Rights Day concert au Mega Music Warehouse de Johannesburg en Mars 1997, un album réalisé avec le chanteur mozambicain Chude Mondlane et dévoilant toute la dimension poétique et mélancolique de la musique mozambicaine.

En 2008, son producteur et ami Dave Reynolds sort l’album Beyond, nominé par la SAMA (south African Music Awards) , cinq ans après sa disparition , meilleur album de jazz contemporain. Assassiné froidement par deux hommes le 3 Avril 2004 à Pretoria pour un simple vol de portefeuille alors qu’il revenait d’un concert au Lucit Candle Garden, Gito Baloi n’a pas survécu à ses blessures. Ce bassiste de jazz talentueux , figure marquante de la scène jazz sud-africaine avait grandi dans les rythmes traditionnels nyanza et shangaan. Influencé par des artistes de son pays natal comme Hortensia Langa, Fani Mfumo et l’Orchestra Marrabenta, il fit ses débuts dans le groupe Afro 78 avant de s’installer en Afrique du Sud en 1986. Après des débuts au sein du groupe Pongolo puis des concerts anti-apartheid en compagnie de Mzwaki Mbuli, Gito Baloi joue avec l’artiste kenyan Simba Morri mais c’est sa participation au groupe Tananas sacré en 1996 meilleur groupe de jazz sud-africain qu’il lui vaut une renommée internationale. En première partie des concerts de Sting en Afrique du Sud en 1993 et 1994 puis de Tracy Chapman en 1996, il fonde son propre groupe et enregistre son premier album solo « Ekaya » cette même année, un instrumental qui met en valeur sa basse tout à la fois percussive et mélodique. Paix à son âme.

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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