Avec « Hora Kota » (L’heure des sages), Bonga dresse l’état de son Angola natal qu’il a retrouvé après en avoir été longtemps éloigné. On y entend deux duos en bonus : “Dikanga” avec Agnès Jaoui et “Angola” interprété en 2010 avec le chanteur français Bernard Lavilliers dans « Causes perdues et Musiques Tropicales »…
Bonga renoue les liens qui l’attachent aux gens de son pays, l’Angola, en pleine reconstruction: “la négritude de la famille liée par le cœur” (“Lelu”). Il les implore de ne jamais ignorer d’où ils viennent afin de comprendre où ils vont : “Fontinhas” (en hommage au musicien Malé Fontes Pereira), “Zona Bué”, “DJ Marado”…).
De Luanda, Bonga aime la joie des rues, le carnaval et cette “fina flor da confusao”, la crème du chahut. Il en souligne également les navrantes inégalités (“Kambua”), chiens de riches choyés et chiens de pauvres sans pitance (“kapetas” qui signifie “les privilégiés”).
Fiche:
Musique, paroles, dikanza (reco-reco), voix – Bonga
Drums – Estevão Djipson, Vitó
Basse – Juvenal Cabral
Congas – Malauía
Accordéon – Ciro Bertini
Guitare – Betinho Feijó
Chœurs – Cremilde
Production – Bonga
Laissez un commentaire
Vous devez être logged in pour poster un commentaire.