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“L'industrie musicale en Tanzanie est née au début du siècle. Musical industry appeared in Tanzania in the early XXth century. ”

Les commerçants indiens

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Au début du siècle, les premiers artistes de taarab comme Sidi Bint Saad vont enregistrer à Bombay leurs premiers disques, le marché de la musique en Afrique de l’Est étant tenu par des commerçants indiens. En 1930, la compagnie Columbia lance une mission en Afrique de l’Est et enregistre plusieurs artistes de Zanzibar et de Dar Es Salam. Des artistes revenus d’Egypte rapportent des disques du Caire, alors une florissante métropole musicale.

La Voix de son maître et les labels congolais

Dans les années 1940, HMV ( La Voix de son maître) diffuse des 78 tours de musique cubaine dans toute l’Afrique de l’Est. Le premier studio d’enregistrement sera créé à Mombasa, au Kenya en 1947. A Léopoldville, les labels Opika, Ngoma, Loningisa tenues pour la plupart par des commerçants grecs diffusent leurs productions en Afrique de l’Est dans les années 1950/1960.

Bamauta

En 1973, la RTD (Radio Tanzania Dar Es Salam) supprime toute diffusion de musiques d’origine étrangère (à l’exception de la musique congolaise). Le manque de studios fait de cette dernière, dotée de sérieux équipements le principal soutien et producteur des artistes nationaux . La scène nationale est florissante. En 1974 est créé le BAMAUTA (Baraza Muzikila Taifa ou Conseil musical National) visant à coordonner les politiques musicales nationales et incluant la réglementation de l’importation des instruments et les licences des discothèques. Traditionnels ou modernes, les groupes tanzaniens ont toujours eu beaucoup de facilités pour se produire. Ils bénéficient de salaires réguliers versés par des organisations officielles qui leur payent les instruments, gèrent les clubs et s’occupent du management. A Dar Es Salam, certains groupes pourtant tournent dans les circuits underground donnant des concerts dans les différents quartiers contre des cachets journaliers.

Diffusion internationale

Dans les années 1980/1990, les producteurs occidentaux commencent à enregistrer la musique swahili (Network, Original Music, RetroAfric), les groupes de Kidumbak (Dizim Records) et les artistes populaires comme Remmy Ongala (Real World). Certains d’entre eux tournent alors en Europe et participent à partir de 1997 aux Kora Awards en Afrique du Sud. Indian traders

In the early century, first taarab artists such as Sidi bint Saad used to be recorded in Bombay by Indian producers who used to run the East African’s music market. In the 1930’s Columbia Record Company sent a mission to record local artists. Orchestras used to play in hotels and clubs of Dar Es Salaam and Zanzibar. Artists who came back from Egypt brought back popular music from Lebanon and Egypt.

HMV and Congolese labels

In the 1940s, the Tanzanian market was hit by HMV records diffusing Cuban music. The first musical studio of East Africa was created in Mombasa , Kenya in 1947. (name). The congolese music produced by Greek traders based in Lepoldville under labels such as Ngoma, Opiuka, Loningisa reached Tanzania in the 1950s/1960s.

Bamauta

In 1973 state radio station, Radio Tanzania Dar Es Salaam, (RTD), banned all foreign music (with the exception of Zaire) on national programs. Due to a severe lack of studios and production equipment, RTD became the main supporter and chief promoter of the country’s musicians and helped to foster the growth of Tanzania’s music scene. A national music council BAMAUTA (Baraza la Muzikila Taifa), was created in 1974 which coordinated all official national music policies, including regulation of musical instrument imports and discotheque licenses.

Traditional and modern groups enjoy many opportunities to perform. Tanzanian musicians have drawn a regular salary as employees of the state-sponsored organizations which buy instruments, run night club establishments, and oversee general business management. In Dar Es Salaam, bands rotate through the suburban circuit, offering live music entertainment on a near-daily basis in the various districts.

International diffusion

In the 1980s/1990s, Western producers started to record swahili music (Network, Original music, RetroAfric) , kidumbak bands (Maison des Cultures du monde) and popular artists such as Remmy Ongala (Realworld). Some bands toured since that period all over the world. In 1997, some artists were invited in South Africa in 1997 and honoured by the panafrican competition Kora Awards.

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille