L’ouvrage se divise en trois parties :
« Les sources du Bikutsi », une évocation du rôle des femmes des régions Fang-bulu-beti utilisant le bikutsi comme un exutoire pour exprimer leurs joies, leurs peines et leurs frustrations.
« Le Bikutsi et son identité aujourd’hui » traitant de l’urbanisation du rythme, de ses modifications rythmiques grâce à des artistes comme Messi Martin, Epressé Théodore alias Zanzibar des Têtes Brûlées notamment , de son entrée sur la scène internationale où il affirme son identité instrumentale (guitare solo, balafon, chœurs et basse). Sont également abordés
la dimension sociale de cette musique exprimée dans des textes à la dimension métaphorique (l’amour, la femme, la corruption le mariage…)mais aussi politique et plus récemment pornographiques.
« Et demain le Bikutsi » : dresse un bilan sans complaisance de la scène bikutsi d’aujourd’hui et ses tares : absence de dynamique de production, manque d’innovation notamment et de recherches dans la richesse du patrimoine des sociétés Fang- Beti.
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