Originaire de Bangui puis installée dans la région Midi Pyrénées, son père ayant fui le régime de Bokassa, Déa Nam Gann rencontre à Toulouse le guitariste David Clavel, compositeur et guitariste avec qui elle forme au début des années 2000 un duo. Les rejoint bientôt le percussionniste Philippe Cordelier qui apporte une base rythmique à cette musique aux confluents de l’afro folk, du blues et du jazz illustrant des textes forts parlant d’inceste, de folie, de malaise de couple, de vie villageoise. Le trio va s’illustrer dans le sud de la France (Midi Pyrénées, corse, etc…) avant de se distinguer dans divers festivals où il remporte des prix (prix spécial des Hauts de Seine, du concours Pics d’Or à Tarbes, du concours Georges Brassens à Sète, Tremplins du Printemps de Bourges). Le trio enchaîne les premières parties (Souad Massi, Bonga, Lokua Kanza, Manu Chao, Bernard Lubat, Tiken Jah Fakoly, Amadou et Mariam, etc…). En 2013, Mamy Wata entame une tournée en Allemagne, s’ouvrant ainsi les portes d’une carrière européenne.
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