La musique était la grande prétresse de cette édition de la renaissance mais l’humour, vécue par les ivoiriens comme une véritable thérapie, était également au rendez vous avec des artistes comme Taxi conteur plébiscité par un public nombreux et de tous âges.
Le continent avait amené son lot de talents comme l’inoubliable Cheikh Tidjane Seck enveloppant la commanderie de Grand Bassam d’un halo de mystère et de magie. Inoubliable également le bluesman togolais Jimi Hope et le groupe burkinabé Alif Naaba. Quelques anglophones ont également fait le buzz comme les kenyans Winyo Gikalo réhabilitant le benga, genre oublié des années 1960, le groupe congolais Lexxus et les malgaches Mikea.
Au total, 63 groupes représentant 486 artistes dont une majorité de musiciens ont donc ponctué cette édition essentiellement prise en charge par le gouvernement ivoirien (1,3 milliard de FCFA dépensés dont 20% assurés par la francophonie) . En dépit de quelques balbutiements dans l’organisation (notamment dans les transports), la qualité technique des spectacles, les tables rondes passionnées autour de la culture et du numérique et l’accueil chaleureux des ivoiriens ne se sont pas démentis.
Alors, en dépit des polémiques et des tensions, laissons du temps au MASA pour retrouver ses marques et espérons que ce rendez vous professionnel retrouvera la faveur des professionnels du monde entier. La culture n’est elle pas le remède le plus sûr pour construire l’avenir et apaiser les coeurs ?
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