L’afro-rock à Londres
Formé en plein mouvement hippie par deux amis d’enfance, Sol Amarfio (batterie, percussions) et Teddy Osei (sax, flûte, percus, voix), un jeune prince originaire de Kumasi venu en Angleterre grâce à une bourse étudier au Royal College of Music, Osibisa (ex-Cat’s Paw) fait une entrée fracassante sur la scène musicale. Dès son premier 45 Tours, «~Music for gonggong~», le groupe rejoint par le trompettiste Mac Tontoh (frère cadet de Teddy) entre en effet dans le Top 10 anglais. Son «~Afro-rock~» endiablé, entrecroisement de highlife, de rock, de jazz, de soul, de pop, de funk et de rythmes caribéens, secoue les charts britanniques avec les albums «~Osibisa~» et «~Woyaya~» classés respectivement aux 7° et 11° places en 1971 et 1972. A une époque où la jeunesse occidentale s’abreuve de pop et de rock, l’accueil enthousiaste d’un public peu initié aux sons d’Afrique constitue un gage de reconnaissance des créateurs africains hors du continent. Cette réussite est confortée, en 1975, par la sortie de l’album Welcome Home, dont l’entraînant «~Sunshine Day~», un titre mêlant highlife, pop music et sonorités latines, relevé par les riffs de guitare rock et une magnifique section de cuivres.
Succès mondial
Les tournées mondiales de cette formation composite (Ghanéens, Nigerians, Caribéens), sa prestation avec les Rolling Stones au Royal Albert Hall de Londres et son double disque d’or «~Unleashed : Live in India 1981~» enregistré en Inde et vendu à plus de 350.000 exemplaires en font un des phares du highlife ghanéen et de la musique africaine des années 1970. La formation est alors composée de Teddy Osei (saxophone, percussions, voix) ; Sol Amarfio (percussions) ; Colin Graham (trompette) ; Victor Mensah / Herman Asafo (basse) ; Kofi Ayivor / Nii Tagoe (percussions, conga) ; Kari Bannerman, Gregg Kofi Brown, Wendell Richardson (guitar, voix) ; Bessa Simons / Kwame Yeboah / Chris Jerome / Emmmanuel Rentzos (claviers) ; Gregg Kofi Brown / Emmanuel Rentzos (voix). Au début des années 1970, ils seront rejoints par le bassiste camerounais Jean Dikoto Mandengue alias “le champion de la walking bass” qui participe à l’enregistrement des albums Happy Children (1973), Superfly TNT (1973), Osibirock (1974) et Welcome Home (1975). A la sortie de son titre “Fire” qui a fait le tour du monde, de nombreux bassistes tentent de copier ses lignes de basse. Lors d’une tournée américaine en 1975, il décide de s’intaller aux Etats Unis.
Teddy Osei, le producteur
Teddy Oseï se lance dans la production, révélant de jeunes talents du hilife, et le groupe est couronné en 1996, après la sortie de son double CD, Best of…, d’un prix pour l’ensemble de son oeuvre. Ce «~Sweet Cry Freedom Award~» dédié à la mémoire de Marcus Mosiah Garvey, un des inspirateurs de la pensée politique noire jamaïcaine, est une cérémonie récompensant chaque année les créations musicales des artistes africains et caribéens.
Le 17 août 2010, Teddy Osei perd son petit frère, Mac Tontoh, né le 25 décembre 1940 et décédé d’une maladie familiale des os. Atteint à son tour, l’âme du groupe et créateur de la Child Foundation (fondation destinée à l’éducation des enfants), est désormais en chaise roulante, mais continue à tourner, à jouer des percussions et à chanter. Le highlife international
L’afro-rock à Londres
Formé en plein mouvement hippie par deux amis d’enfance, Sol Amarfio (drums, percus) et Teddy Osei (sax, flûte, percus, voix), un jeune prince originaire de Kumasi venu en Angleterre grâce à une bourse étudier au Royal College of Music, Osibisa (ex-Cat’s Paw) fait une entrée fracassante sur la scène musicale. Dès son premier 45 Tours, « Music for gonggong », le groupe rejoint par le trompettiste Mac Tontoh (frère cadet de Teddy) entre en effet dans le Top 10 anglais. Son « Afro-rock » endiablé, entrecroisement de highlife, de jazz, de soul et de rythmes caribéens secoue les charts britanniques en 1971 et 1972 avec les albums « Osibisa » et « Woyaya » classés respectivement aux 7° et 11° places. A une époque où la jeunesse occidentale s’abreuve de pop et de rock, l’accueil enthousiaste d’un public peu initié aux sons d’Afrique constitue un gage de reconnaissance des créateurs africains hors du continent.
Succès mondial
Les tournées mondiales de cette formation composite (Ghanéens, Nigerians, Caribéens), sa prestation avec les Rolling Stones au Royal Albert Hall de Londres et son disque d’or « Live in India » vendu à plus de 350 000 exemplaires en font un des phares de la musique africaine des années 1970. Trois décennies après leur création, Osibisa occupe à nouveau le devant de la scène.
Teddy Osei : producteur de highlife
Teddy Oseï se lance dans la production, révélant de jeunes talents du hilife, et le groupe est couronné en 1996, après la sortie de son double CD, « Best of… », d’un prix pour l’ensemble de son oeuvre. Ce Sweet Cry Freedom Award dédié à la mémoire de Marcus Mosiah Garvey, un des inspirateurs de la pensée politique noire jamaïcaine, est une cérémonie récompensant chaque année les créations musicales des artistes africains et carribéens.
Nago Seck
[…] Harvest du film de Wole Soyinka en compagnie de deux musiciens de highlife dont le leader de Osibisa, Teddy Osei. Sans oublier le fabuleux solo de Mongezi Feza dans «~Tunji’s […]