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Auteur-compositeur-interprète et percussionniste, Patience Dabany dite “la mama” puise son inspiration dans la rumba congolaise et dans le répertoire batéké, au Sud-Ouest du Gabon. Elle a ouvert deux studios numériques : Mbila à Los Angeles aux Etats Unis et Elumba 2 à Libreville (Gabon). Patience Dabany fut, de 1959 à 1986, la femme d'Omar Bongo Ondimba, né Albert-Bernard Bongo (président du Gabon de 1967 à 2009) et mère d'Ali Bongo (président du Gabon depuis 2009)... Fille d'un accordéoniste et soeur d'un guitariste, Patience Dabany dite "la maman" chante en batéké, une langue du Sud-Ouest du Gabon. Elle a ouvert deux studios numériques : Mbila à Los Angeles et Elumba 2 à Libreville.”

Patience Dabany

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Née le le 22 janvier 1944 à Brazzaville (Congo), ancienne institutrice, Joséphine Nkama Dabany aka Patience Dabany vient d’une famille de musiciens (son père, Joseph Nkama, est accordéoniste et son frère, guitariste), une influence majeure dans sa vocation future. De culture Batéké, un versant important de sa recherche musicale (dans ses paroles comme dans ses rythmes), Patience Dabany est titulaire d’un DESS de percussions obtenu à l’Institut Supérieur de Los Angeles, aux Etats Unis. En 1958, elle rencontre Omar Bongo qui l’épousera un an plus tard.

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Patience Dabany est à la fois auteur, compositeur, percussionniste et chanteuse, une rareté en Afrique et même au Gabon. Elle a également contribué à lancer des artistes comme Oliver NGoma, Aziz Inanga, Annie Flore Batchiellilys ou Angèle Assélé (sa nièce). Cette artiste qui possède deux studios d’enregistrement, l’un au Gabon et l’autre à Beverley Hills où se retrouvaient volontiers Whitney Houston, Stevie Wonder, Germaine Jackson et Joan Warwick, ne manque pas de moyens pour assouvir ses ambitions musicales. Elle a enregistré plusieurs albums dont Associé II (1987), Dis-moi (1990), Chéri, ton disque est rayé (1995) ou La vie a changé (1998). La sortie de l’opus Article 106 en 2001 sera suivie, un an plus tard, d’un show à l’Olympia à Paris (France), proposant une musique fortement marqué par la rumba congolaise.

En 2004, l’ex Première dame gabonaise sort son opus Obomiyia produit par le Camerounais Edgar Yonkeu, avec la participation de Quincy Jones et de Jacob Desvarieux. Trois ans plus tard, elle sort No Comment. En 2010, la mama Patience Dabany réalise un double album, La locomotive, avec des medleys, un bonus track et des titres aux beats afro zouk, zouk-love, rumba, afro-cubain, afro-jazz, merengué ou batéké. Cet opus est réalisé avec des invités, dont Hayo’e, Jacob Desvarieux ou encore Tito Nieves. On y entend également du compas haïtien, de la salsa made in New York ou Puerto Rico.

Ce disque sera suivi en 2011 de La locomotive 2, spécialement consacré à la salsa new-yorkaise et portoricaine, dont un duo avec le Portoricain Tito Nieves (Humberto Nieves) sur le titre “Mandoulila”. On y entend une version merengué de “La vie a changé”.
En juin de la même année, la diva gabonaise participe à la “Grande Nuit Africaine” au Stade de France, aux côtés de nombreuses vedettes du continent. Le 2 novembre 2012, elle est à nouveau à Paris pour un concert au Zénith. « La maman »

Ancienne institutrice, Patience Dabany vient d’une famille de musiciens (père jouant de l’accordéon et frère guitariste), une influence majeure dans sa vocation future. De culture bateke, un versant important de sa recherche musicale (dans ses paroles comme dans ses rythmes, l’ex-Mme Bongo est titulaire d’un DESS de percussions obtenu à l’Institut Supérieur de Los Angeles. Elle est à la fois auteur, compositeur, percussionniste et chanteuse, une rareté en Afrique et même au Gabon. Elle a également contribué à lancer des artistes comme Oliver Ngoma et Annie Flore Batchiellilys, le jeune espoir de la scène gabonaise. Il faut dire que cette artiste qui possède deux studios d’enregistrement, l’un au Gabon et l’autre à Beverley Hills où se retrouvaient volontiers Whitney Houston, Stevie Wonder, Germaine Jackson et Joan Warwick ne manque pas de moyens pour assouvir ses ambitions musicales. Elle a enregistré plusieurs albums dont Article 106 en 2002 suivi d’un show à l’Olympia à Paris, proposant une musique fortement marqué par la rumba congolaise.

Nago Seck

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Nago Seck

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