Sakpata Boys

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En 1995, le trio autoproduit « Amen », un premier projet réalisé en Côte d’Ivoire, lançant ainsi leur carrière et l’un des premiers albums afro-rap aux parfums vaudous au Bénin. Cet EP comprend des titres devenus très populaires, comme « Malcom x Martin Luther King », « Pas de guerre sur la terre » ou encore « Afrique de Samory Elhaj Omar ». L’année 1997 les voit enregistrer « Africa Party », un album comprenant des morceaux comme « Ahoho », « Amour », « Allouman », « Règlement de compte » ou « Menteur ».

Leur troisième opus, « Hip Hop From Voodoo Land », produit en 1999 par le label Jololi de Youssou Ndour est enregistré dans le studio Xippi de l’artiste sénégalais. Le groupe s’impose avec ce projet sur la scène rap africaine avec des titres comme « Mille », « Vodoovi », « Adjoua »… Ils y rendent hommage à l’Almamy Samory Touré (« Samory »). Né en 1830 à Miniambaladougou, en Guinée, décédé le 2 juin 1900 au Gabon, Samory Touré fut un souverain et résistant contre la colonisation française en Afrique de l’Ouest. Hommage est aussi rendu, à travers la chanson « Ziboté », à l’Ivoirien Ernesto Djédjé (1947-1983) qui popularisa le ziglibithy dans les années 1970.