Une famille de musiciens
Issu d’une famille de griots, Sambou Kouyaté s’initie à la musique et au chant auprès de son père Sékou Kouyaté et de son grand frère Toumani Kouyaté. Très jeune, il intègre des groupes sénégalais comme percussionniste/batteur, se produisant dans divers pays d’Afrique de l’Ouest : Mali, Guinée Bissau, Guinée, Gambie.
En 1993, Sambou Kouyaté rejoint Buntaloo, une formation acoustique initiée par son père Sékou et son aîné Toumani et remarquée au 1° Festival du Printemps des Cordes organisé par Africa Fête à Dakar (Sénégal).
Collaborations
En 1994, Sambou Kouyaté enseigne la kora à des artistes canadiens, américains et français… Quatre ans plus tard, il rejoint Youssou Ndour sur la musique du film « Kirikou » de Michel Ocelot (1er prix du Festival d’Annecy en 1999). Deux ans plus tard, il est l’invité de Daby Touré au festival Flanders Ethno en Belgique. En 2001, il crée Baadala, une formation diffusant ses propres créations musicales tirées des musiques traditionnelles…
Sambou Kouyaté et El Hadji Ndiaye
De 2002 à 2003, Sambou Kouyaté participe, en tant que koriste et chanteur, au spectacle « Perdre la tête » de la compagnie La rue Fontaine (cirque contemporain français) et tourne en France, en Angleterre, en Belgique et au Brésil avec son compatriote El Hadji Ndiaye (prix de l’Académie Charles Cros en France en 2001, pour l’album Xel dans lequel Sambou glisse avec finesse ses notes de kora) et un concert mémorable 2008 à l’Européen, à Paris, en France.
Parallèlement, Sambou accompagne à la kora le groupe Allalaké de Djéour Cissokho (New Morning, Jokko à Paris), participant en 2003 à la réalisation de l’album Guisna de ce dernier.
Sambou et DIO
La même année, Sambou est membre, en tant que koriste-chanteur de DIO, un quartet développant une fusion de musiques africaine et celtique et composé de la harpiste Cécile Audebert, du percussionniste Ousseynou Diouf aka Kourkour et du bassiste Julien Dupont.
Suite à ces diverses expériences, Sambou Kouyaté décide de se lancer dans une carrière solo en lançant «~l’afro-pop mandingue~», un style musical qu’il diffusera au festival Solidays 2003 et dans divers lieux parisiens comme la Maroquinerie, La Flèche d’Or, le Jungle Montmartre, le Théâtre de Fortune…En 2010, Sambou Kouyaté fait vibrer les cordes de sa kora aux fines mélodies lors du concert d’El Hadji Ndiaye à Saraaba (Paris)…
Les cordes de la kora de Sambou se sont éteintes
Sambou Kouyaté disparaît le samedi 04 juin à 23h00 à Rennes (France) des suites d’une longue maladie. Il enregisrait son propre album qui sortira prochainement…
* Crédits photos: photo article (Emmanuel Blès) / Trio – texte (Nago Seck)
Laissez un commentaire
Vous devez être logged in pour poster un commentaire.