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“En 2018, "Tajabone" d’Ismaël Lo, méga hit planétaire, est repris par l'Orchestre Philharmonique de la Société Générale France en présence de l'artiste.”

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En marge de la 12ème session du comité intergouvernemental de la convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions prévue du 11 au 14 décembre 2018 à Paris, la délégation sénégalaise composée du Directeur de cabinet Lamine Sarr et du Directeur des arts Abdoulaye Koundoul a assisté au concert de l’Orchestre Philharmonique de la Société Générale à côté de l’artiste compositeur et interprète Ismaël Lo à la cité de la musique.
Ce concert du 10 décembre s’est tenu dans le cadre du programme « Playing for Philharmonie » de Paris, une idée originale de la Société Générale, fruit d’une rencontre inédite entre deux mondes habituellement distants : celui de l’entreprise et celui de la musique.
A l’occasion de sa 4ème édition, plus de 350 instrumentistes et choristes amateurs, collaborateurs du groupe Société Générale en France, en Roumanie et au Sénégal ont mêlé leurs instruments et leurs voix. Le Sénégal a proposé l’interprétation de la chanson « Tajabone » d’Ismaël Lo, lui-même présent pour la circonstance. L’Orchestre Philharmonique a revisité ce titre avec une orchestration inédite soutenue par un chœur et des instrumentistes chevronnés à la découverte de nouvelles sonorités bien loin de leur environnement de tous les jours.
La salle en liesse a accompagné l’orchestre en chantant « Tajabone », un beau succès et une belle tribune de promotion de la culture sénégalaise à travers la musique.

Tâdieu bône / Tajabone
Le « tâdieu bône » est une tradition ancestrale, festive et folklorique, de célébrer la Tamxarit (Achoura) par les jeunes Sénégalais le 10e jour du nouvel an musulman. A cette occasion, les jeunes se déguise (les garçons habillés comme des filles, et vice versa) et va de maison en maison chanter et danser le « tâdieu bône »). En retour ils reçoivent des présents allant de l’argent aux dons en nature (sucre, riz, thé, sel, mil…). Le lendemain, tout ce beau monde se retrouve pour partager les cadeaux autour d’un bon plat.
L’origine de cette fête qui relève plus de la tradition sénégalaise serait née d’une habitude des « talibés » (élèves d’écoles coraniques) qui, munis de leurs sébiles, allaient auparavant demander l’aumône auprès de leurs tantes et parents….

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Nago Seck

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