Le dunun est un tambour cylindrique bi-membranophone taillé dans une seule pièce en bois (tronc d’arbre évidé) et dont les deux parties convexes sont recouvertes souvent de peau de chèvre fixées d’une partie convexe à l’autre de la caisse de résonance par des lanières de 3/4 à 5/6 mm de diamètre de la même peau (ou de fils de nylon de nos jours). Initialement, les rythmes, chants et danses du Khasso sont accompagnés par un ensemble de 3 tambour : le dunun d’environ 60/70 cm de long au son de basse pour le soliste (il donne le tempo), le sangban (45/60 cm de long) au son médium et dununba (gros dunun d’accompagnement de 80 cm de long) au son très grave et bas («~ba~» veut dire «~gros~» en malinké). Cet ensemble peut être composé jusqu’à 6 tambours ou plus. Sur le dunun, peut être fixé un «~kenkéni~», une cloche métallique servant à maintenir la rythmique et frappé à l’aide d’une baguette en bois ou en métal. Le «~kenkéni~» peut ne pas être fixé au dunun et joué indépendamment par un autre artiste. De nos jours, le dunun est souvent accompagné du djembé pour le solo, du tamani ou encore de la calebasse.
Des artistes comme Dramane Diabaté dit «~Dra Dia~», Dramane Sissoko, Broulyé Doumbia, Bolokada Condé, Cécé Koly, Arouna Sidibé ou Koungbana Condé ont contribué largement à faire connaître le dunun dans le monde…
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