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“Fondé en 1958 par Max Massengo, Jean Mokuna « Baguin » et Franklin Boukaka, le groupe Negro Band s'est illustré par quelques beaux succès de rumba odemba comme "Nganga Mobongisi" , "la rosette", "Kidumba Mombongo Te". Il a signé plusieurs albums dont un chez Pathé Marconi, le Negro Band à Paris. Le Negro Band a tourné en Afrique et en Europe avant de refaire un come-back en 2013 grâce à l'enregistrement de quelques uns de ses succès. ”

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Rumba odemba

Créé en 1958 à Kinshasa au bar le Domingo, Negro Band regroupe une majorité d’artistes originaires de Brazzaville, Franklin Boukaka et Michel Boyibanda, chanteurs, Max Massengo, clarinettiste, Denis Loubassou « Tintin », percussionniste, Casimir Elosa « Elo », bassiste, Jean-Marie Foussikou, chanteur, Louis Nguema « Lily », guitariste d’accompagnement sans oublie le kinois Jean Mokuna « Baguin », guitariste soliste. Le groupe qui se spécialise dans la rumba odemba s’installe en 1960 à Brazzaville.

Le Negro band et Lucie Eyenga

Deux ans plus tard, le Negro-Band enregistre un disque avec la célèbre chanteuse Lucie Eyenga dont les titres « Georgette » et « Adoula » comptent parmi les tubes de l’année. Au cours de la décennie, l’orchestre accueille de nouveaux artistes comme Maurice Bongolo (chant), Grégoire Louvouezo (basse), Rubin Tomba Major (batterie), Ibrahim Diop « Terzief el diablo » (Saxo), Robert Massengo (tumbas) et José Missamou (salsero).

Rébellion

En 1971, lors d’une tournée ivoirienne, le groupe explose et une partie des musiciens ,Rubin Tomba « Major », Louis Nguema « Lily », Démon Kasanaut, Ibrahim Diop « Tersief el diablo » décident de créer l’orchestre « Les Rebelles » Masano rejoints bientôt par José Missamou. En 1980, l’orchestre Negro-Band rebaptisé « Mbuzila »disparait.

Come-back

Il renait de ses cendres en 2010 au bar « La Détente » à Brazzaville formé de quelques précurseurs et de nouvelles recrues et trois ans plus tard, le FEMOCA (festival des Musiques Originaires du Continent Africain) décide de ressortir des oeuvres maîtresses du groupe. Max Massengo et Michel Boyibanda enregistrent alors des titres de rumba, afro-beat, salsa signant la renaissance du Negro Band vieux de 56 ans d’existence. Quelques mois plus tard disparaît Max Massengo : il avait 76 ans.

Source : Clément Ossinonde.

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Sylvie Clerfeuille

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