Lost Africa – Sonar Senghor & His Troupe

Composés à la fin des années 1940-début 1950 et sortis en 1997 par Rykodisc/Tradition, les titres de l’album « Lost Africa » de Sonar Senghor & His Troupe offrent une grande diversité musicale traditionnelle : « sicco » guinéen, « sabar » sénégalais, « abondan » et « apkôgbô » baoulés ou encore « vaudou » caribéen.

« Toffi » est une chanson joyeuse de plus de 500 ans chanté à la suite d’un incendie qui a ravagé tout un village au Sénégal, épargnant les habitants. Il est joué sur le rythme « sicco » (assiko) donné par des djembés et des cloches.
« Gnougua gnibi » (nous rentrons) est un chant nostalgique chanté en wolof et accompagné par le « goumbé » sénégalais, avec des claquements de mains.
« Sibi Saba » est un morceau inspiré des rythmes camerounais à base de tambours « ngoma« .
« Sindhio » est un air traditionnel du peuple Soussou de Guinée chanté en « soussou » et en wolof et accompagné de rythmiques sénégalaises.
« Didrenouo » est un chant guerrier baoulé de Côte d’Ivoire, mêlant rythmes « abondan » et « apkôgbô ».
« Changoo » est une invocation à la pluie du culte vaudou caribéen.

Maurice Sonar Senghor
Homme de culture, comédien, metteur en scène mondialement connu, directeur du Théâtre du Palais puis du Théâtre National Daniel Sorano de Dakar, Maurice Sonar Senghor, né en novembre 1926 à Dakar, au Sénégal, est bien “le père du théâtre moderne sénégalais”… Il fut dans les années 1940-1950, le fondateur à Paris, en France, de Sonar Senghor & His Troupe, Sonar Senghor & His Rhythm ou encore Sonar Senghor Ak Sicco Yi (Sonar Senghor & Les Sicco).

Fiche:
Sonar Senghor, Mélo Kane et Moka Bock – Auteurs, compositeurs, voix, percussions, sabars, djembés, shekeres, cloches
Restauration digitale : Doug Pomeroy (Pomeroy Audio)
Graphisme : Steven Jurgensmeyer
Recherches photos : Melissa Dehncke
Archives photos : Sonya Kolowrat ; Nick Olney ; Eric Johnson