Manu Sissoko

Dans la chanson « Saa Magni », elle rend hommage à son beau-père Siriman Sissoko, fils de Dédé Rokiatou Kouyaté, décédé brutalement en 2011 – elle est mariée au fils de ce dernier.

Troupe du District de Bamako de Ba Issa Diallo

Depuis l’âge de 13 ans, Manu s’intéresse au corps en mouvement, elle suit d’abord un parcours de danse contemporaine avant de s’orienter vers les danses d’Afrique de l’Ouest où elle découvre l’improvisation. Elle étudie l’ethnomusicologie et s’intéresse au lien danse/musique chez les Khassonkés de la région de Kayes au Mali dans la famille de l’illustre griotte Dédé Rokiatou Kouyaté. En 2003, elle intègre la Troupe du District de Bamako de Ba Issa Diallo (directeur artistique) et de Makan Koné (Directeur musicale), troupe ayant formé les plus grands artistes maliens (Oumou Sangaré, Djénéba Seck, Nanou Coul…), elle s’y forme en danse, chant et mise en scène et participe à plusieurs de leurs créations.

Danse et musique malienne

De retour en France en 2004, Manu Sissoko s’engage dans le développement de la danse et de la musique malienne. Elle affine ses outils pédagogiques au fil de ses expériences et développe une pédagogie unique, qu’elle nomme « Le goût du cercle ». Ou comment initier chez ses danseurs une connexion intuitive à la création spontanée ou à l’art de l’improvisation, en lien avec la manière d’apprendre la danse en Afrique. En parallèle, elle crée sa compagnie de danse, Cie KLBV, avec laquelle elle met en scène différents spectacles mêlant chant, danse et musique (4 fÂmes – Fo(u)r Women, La Conférence dansée, etc).

Sa musique

Ses années de réflexions, recherches et rencontres sur le Mali, que ce soit sur le riche passé du pays ou sur son avenir, ou encore sur la place de l’art en Afrique poussent Manu à prendre la plume. Elle compose des textes en bambara – la langue usuelle au Mali – mais aussi en français et en anglais.
Son premier album révèle l’univers intime de l’artiste. Elle y dévoile ses pensées et réflexions, avec des messages porteurs de joie et d’espoir… Sur une musique teintée de ses diverses expériences musicales (wassoulou, musique des djélis (griots), soul, jazz, reggae), sa voix au timbre particulier est un subtil mélange des sonorités mandingues et de la douceur suave de la soul. Grâce à ses nombreuses années de transmission, Manu sait créer sur scène un lien unique avec le public et offre des performances toujours festives !