Gorgée de soul universelle, cette voix centre-africaine a toute la souplesse pour s’adapter à plusieurs univers urbains, de ceux de la terre mère à ceux qu’elle trouve à Montréal depuis son arrivée, il y a deux ans. À ses débuts, Laetitia Zonzambé s’était plongée dans le hip-hop avant de se reconnecter à ses racines. Puis ce fut la rencontre de nouveaux mondes, d’où ce vif intérêt pour la soul et les musiques ouest-africaines. Dans ce EP de quatre titres qui méritent amplement l’écoute, elle intègre une large part de son bagage. Langue sango originelle, plongées dans le français, mariage des deux, lutherie pop bellement assumée et harmonies vocales jusqu’aux inflexions pygmées. La soul plane au-dessus de la création, avec des accents de rock, un peu de rap, des nappes de B3 et des choeurs aux élans très sentis. Dans un titre, quelques complices insèrent kora et percus mandingues. L’effort est prometteur. Laetitia a du coffre à revendre
Source : http://www.ledevoir.com/culture/musique/327913/vitrine-du-disque
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