Angélique Dione

Ses débuts

A l’âge de 12 ans, Angélique Dione est prise par le virus de la chanson, et à ses 14 ans, elle intègre Chorale Anne Marie Javoueh de la Cathédrale de Dakar où elle perfectionnera huit ans durant sa technique vocale. Par la suite, elle s’oriente vers la variété internationale, reprenant notamment des titres de Céline Dion, Ismaël Lo dont elle sera choriste, Lara Fabian, Hélène Ségara ou Tracy Chapman, ses références. Décidée à faire de la musique son métier, elle apprend à jouer de la guitare, obtient son baccalauréat et s’inscrit à l’Ecole Nationale des Arts de Dakar (l’ENA) où elle étudie le solfège et la composition.

Acoustic Laaw

Fin 2007, l’idée de créer une formation musicale lui vient à l’esprit, soutenue par de jeunes musiciens, auteurs, compositeurs et interprètes, Moustapha Cissé (guitare) et François Dassanou (claviers), tous deux de l’ENA (Ecole Nationale des Arts) comme elle. Ils sont rejoints par Gina (choriste de Carlou D et membre de Farafina Mousso comme elle), Thierno Sarr (bassiste de Cheikh Lô). Ainsi naît le groupe Acoustic Laaw (ou Acoustic Law). « Acoustic » pour le du genre musical à développer et « Laaw » qui veut dire « propagation » en sérère. En somme contribuer à la diffusion, à la promotion et à la vulgarisation de la musique acoustique… Tel est le pari que se sont fixés les artistes qui composent le groupe.

Les projets

En juillet 2008, le groupe sort « Lou djogué si xol » (ce qui vient du cœur), un premier album intégrant des sonorités sérères dont le ndioup, wolof (sabar), mandingues et zoulous (mbaqanga)… le tout chanté en wolof, sérère, français et anglais.
Réalisé grâce au soutien financier du Programme de Soutien à l’Action Culturelle (PSAC) 9ème FED (Fonds européen de développement) – Union Européenne, le ministère de la Culture, du Patrimoine historique Classé, des Langues nationales et de la Francophonie du Sénégal, ce projet offre au groupe la possibilité d’être programmé sur diverses scènes : Fête de la Musique à l’Institut Français Léopold Sédar Senghor (IFLSS) et à Maison de la Culture Douta Seck à Dakar, Les Découvertes de l’ICLS (Institut culturel et linguistique Jean-Mermoz), Festival Bargny Rythmes Sur Mer de l’association Sportive et Culturelle Juuré (ASC Juuré). Angélique Dione tournera dans tout le Sénégal, mais aussi en Gambie, en Côte d’ivoire, au Tchad, en Ethiopie, en France, en Italie, en Suède, en Chine, et partagera des scènes avec de nombreux grands noms des musiques africaines.

En 2009, Angélique Dione sort « Baba », un EP 4 titres comprenant « Keke », « Djem (Remix) » ((sur la situation sur la situation à l’époque au Sénégal) et « Djiguène 8 mars », une chanson sur la Journée internationale des droits des femmes – « Djiguène » veut dire « femme » en wolof.

Angélique Dione et Aly Hachem

En 2012, Angélique Dione enregistre « Pour un retour », une chanson composée par Aly Hachem, un auteur-compositeur, arrangeur, multi-instrumentiste et interprète né au Sénégal de parents libanais.

Ex-professeur d’éducation artistique musicale à l’Ecole Nationale des Arts de Dakar (l’ENA), Angélique Dione vit depuis quelques années à Paris, en France, om elle poursuit une carrière en solo, toujours munie de sa guitare et de sa voix.

Pierrefitte-sur-Seine, sa ville d’adoption

Basée à Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, l’artiste donne son regard sur sa commune : « Pierrefitte est une ville calme, tranquille. J’ai joué à l’église de Pierrefitte pendant la messe et les gens ont aimé. Il y avait une bonne ambiance. J’enseigne actuellement à Villiers-le-Bel et je fais découvrir aux enfants les musiques africaines, des chants d’Angélique Kidjo et de Yemi Alade… Ils sont enchantés. Ils aiment beaucoup découvrir autre chose. »

*Source : https://angeliquedione.wixsite.com/