Paru en 1972 chez Morabeza Records et réédité en 1997 par Lusafrica, Angola 72 laisse entendre une musique acoustique angolaise (dont le semba) jouée par le trio Bonga (tumba, dikanza), H. Bettencourt Santos (viola (petite guitare), baixo (guitare basse à 4 cordes)) et Mario Rui Silva (kissange (sanza), viola). Bonga y adapte deux airs traditionnels («~Mu Nhango~», «~Paxi Ni Ngongo~»), un titre de Landa («~Muadikime~») et un autre de Di Kamba («~Muimbo Ua Sabalu~»).
Irriguées par une mélancolie déchirante, les 10 chansons de Angola 72 sont le témoignage et la synthèse du vécu de Bonga à Luanda. Très vite le disque entre clandestinement en Angola, circule sous le manteau et devient une sorte de manifeste indépendantiste parmi la population.
«~Dans ce disque, dit Bonga, on ressent toutes les émotions qui nourrissaient mon coeur à cette époque-là, et les échos des expériences qui ont été décisives pour ma vie future.~»
On retrouve notamment dans cet album, le titre le plus célèbre de Bonga, «~Mona Ki Ngi Xica~» (plus de 520.000 vues sur youtube), qui figurera plus tard dans la B.O du film de Cédric Klapisch «~Chacun cherche son chat~».
Lusafrica
Musiciens: Bonga (auteur, compositeur, voix, tumba, dikanza) ; H. Bettencourt Santos (viola baixo (guitare basse)) ; Mario Rui Silva (kissange ou mbira, viola (guitare))
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