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“Né le 1er janvier 1951 à Niangoloko, en Côte d’Ivoire, Tou Daouda Koné (T.K.D.) aka Daouda le Sentimental ou Daouda est un auteur-compositeur, guitariste et interprète. Artiste éclectique, Daouda navigue entre afro-folk, rumba et soukouss congolais, afro-zouk, zouk-love antillais, afro-cubain ou encore makossa camerounais, des styles soutenants des chansons humoristiques ou romantiques, sur l’amour, le bonheur ou le quotidien des Africains.”

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Ses débuts

Après son diplôme de Contrôleur Technique obtenu en 1975 à l’Institut National de l’Audiovisuel à Bry-sur-Marne dans la banlieue parisienne, Daouda rentre au bercail et trouve un emploi à la RTI (Radio Télévision Ivoirienne). Un jour de 1976, des collègues l’entendant chantonner sur son lieu de travail, en parlent aux animateurs qui découvrent alors ses talents d’auteur-compositeur et chanteur. Aussitôt, ils l’invitent à leurs émissions musicales où il interprète des chansons à la fois humoristiques et romantiques. C’est là qu’il est repéré par le directeur des programmes de la RTI et producteur, Georges Benson, qui lui propose d’enregistrer son premier 45T, « Gbakas/ Lola », qui connaîtra un succès d’estime en Côte d’Ivoire. Chaperonné par ce dernier, il décide de se consacrer à la musique et grave un second 45T, « Le villageois » (1977).

Le Sentimental

Suit son premier opus produit par le Nigerian Aliyu Maïkano Adamu, « Le Sentimental » (1978), qui fera le tour de l’Afrique de l’ouest. Ce titre et cette popularité nouvelle lui valent le surnom de « Daouda Le Sentimental » à cause de ses chansons d’amour sur fond de musique langoureuse.

Après la sortie en 1979 de « Yougou-Yougou Dokaflé », puis en 1980 de « Gnama-Gnama Sentimental » (du nom d’une danse et d’un rythme ivoiriens popularisés par son compatriote Kassiry), Daouda décide, en 1981, de rejoindre Paris. Dans la capitale française, tremplin économique et médiatique des musiques africaines sur la scène internationale des années 1980, Daouda réalise en 1984, en collaboration avec les Camerounais Aladji Touré (direction artistique, arrangements, basse), Toto Guillaume et Jules Kamga, tous deux guitaristes, « La Femme de mon patron », un disque teinté de couleurs makossa/funk qui lui offre une visibilité internationale. Sortira ensuite un réenregistrement de « Le Sentimental », avec Aladji Touré à la basse et le Congolais Souzy Kasseya aux arrangements. Suite à ces parutions, Daouda rejoint les Etats Unis en 1995. Il faudra attendre l’année 2000 pour entendre une troisième version de « Le Sentimental », réalisée avec l’arrangeur Georges Kouakou. Mais le disque ne connaîtra pas le succès espéré. Rentré au bercail en 2007, il sort, un an plus tard, « La misère et la mer », dont certains de ses tubes comme « La femme de mon patron », « Bouquet de fleurs », « Mon cœur balance » ou encore « Les Gbaka d’Abidjan ». Suivra en 2009 « C’est pas ma faute », titre de l’album inédit réalisé avec sa compatriote Bétika. Il y reprend les mêmes titres, « La misére et la mer » devenant « La misère ou la mer »…

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Nago Seck

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