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“Fondé en 1995, les membres du groupe H'Sao sont tous auteurs, compositeurs et interprètes. Puisant dans le gospel et dans leurs racines tchadiennes (dont le ngandja, rythme typiquement kabalaye), chantés en langues sara, kabalaye, arabe, français ou anglais, ce groupe de Montréal (Canada) s’inspire aussi de la musique soul, pop, jazz, R&B, reggae… Les chants gospel ou a capella leur offrent une place originale dans le paysage musical des musiques du monde. H'Sao s'est notamment produit devant la Reine d'Angleterre à l'occasion de la célébration de la fête du Canada en 2010.”

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N’Djamena

Le parcours de H’Sao commence au Tchad, d’où les membres du groupe, les frères et sœurs Rimtobaye, sont originaires. A l’époque, le groupe est composé de Caleb (guitariste et chanteur), Mossbass (bassiste, compositeur et chanteur), Taroum et Izrael ou Izra’L (pianiste, compositeur, danseur et chanteur)… Sans oublier le chanteur Elété.

Leur père, pasteur d’une église de N’Djamena, les baptisent Hirondelle, pour faire référence au courage de ces oiseaux qui cherchent toujours à atteindre les plus hauts sommets. Ils commencent à chanter dans l’église de leur père. En 1994, ils participent à la Fête de la Musique organisé par le Centre Culturel Français à N’Djamena. Ce sera le début d’une longue série de concerts et un contact avec leur premier public. En 1995, Charles et Service Ledjebgue se joignent au groupe qui prend alors le nom de H’Sao : H pour Hirondelle et Sao, en hommage aux ancêtres des Tchadiens.

Carrière française et canadienne

En Octobre 2000, H’Sao est invité au festival Fest’Africa de Lille, en France : une première tournée de 10 spectacles.

A cette occasion, les membres du groupe enregistrent leur première démo et avec leur cachet ils achètent des instruments. À ce moment précis de leur carrière, leur principal outil de création est leur voix. Ce manque de moyen amènera finalement H’Sao à développer un style unique et original, et un registre de chants a capella impressionnants.

En 2001, la carrière du groupe prend un nouveau tournant. En mars 2001, H’Sao est sélectionné parmi 18 groupes pour représenter son pays lors des Jeux de la Francophonie tenus, cette année là, à Ottawa. En juillet, l’événement rassemble les meilleurs athlètes et artistes francophones du monde : H’Sao se distingue et décroche la médaille de bronze.

Dès le mois d’août, les membres du groupe s’installent à Montréal. A partir de ce moment, les contrats affluent et les spectacles s’enchaînent : Festival International de Jazz de Montréal, Festival Nuits d’Afrique, Francofolies de Montréal, Festival des Musiques du Monde… une présence remarquée aux bourses CINARS et RIDEAU qui donne lieu à une tournée de plus de 70 concerts à travers le Québec, le Canada et l’Europe.

Carrière internationale

En juin 2003, leur premier album est lancé lors du Festival International de Jazz de Montréal. En 2004, le groupe reçoit le prix étoiles Galaxie de radio-canada lors de la vitrine de contact Ontarois. En 2008, le groupe obtient une nomination aux prix Soba (sound of blackness award) dans la catégorie « groupe de l’année ».

Depuis, H’Sao a participé a de nombreux événements sur la scène canadienne dont l’ouverture des Francofolies de Montréal, le 400° anniversaire de la ville de Quebec, le Gala de remise des Prix du Gouverneur à Ottawa. Gala au cours duquel le groupe partage la scène avec Michaelle Jean le temps d’une chanson, les week-end pop de l’Orchestre Symphonique de Montréal dirigé par Guy St-Onge qui coproduit en 2009 le second album de H’sao « Vol 235″ dont le titre  »Aimer d’amour » devient un énorme tube au Canada. Le groupe joue pour la « Fête nationale du Canada » à Ottawa en présence du 1er ministre et de la Reine d’Angleterre. L’opus est nominé « Album de l’année 2010 » au gala de l’ADISQ. S’ensuit une tournée à travers le monde: Nouvelle Zélande, Corée du Sud, États-Unis, Colombie, Irlande, Australie.

Oria

En 2012, le groupe H’Sao entre en studio et sort en février 2013 l’album « Oria » ( »En avoir assez »), une fusion de jazz, de rock et de reggae portant des textes dénonçant l’exclusion, les conditions de l’immigration, la jeunesse oubliée ou encore les enfants soldats, un sujet toujours d’actualité dans leur pays d’origine, le Tchad.

*Source : https://www.hsao.ca/fr

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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