Ses débuts
Initié au ngoni par son père Sory Kandia Kouyaté dont il reprend les morceaux, Kââbi, comme il est surnommé en Guinée, apprend la guitare et la composition. Dans les années 1980, il joue au sein du groupe Tabaro créé par son frère Sekouba Kandia Kouyaté en compagnie de son oncle N’Faly Kouyaté et des musiciens Doura Barry et Fodé Baro.
Son parcours
Kââbi intègre ensuite plusieurs formations dont l’Orchestre National de l’Université de Conakry, en qualité de guitariste-chanteur, puis le groupe de Papa Kouyaté et enfin le mythique groupe Ensemble Kotéba de Souleymane Koly où il est sollicité pour sa fine connaissance du répertoire mandingue. En 1991, Il participe à « L’opéra Mandingue Waramba » de Souleymane Koly qui se produit au Théâtre du Rond-point des Champs-Elysées à Paris avant de sillonner l’Afrique et l’Europe jusqu’en 1992.
Le jeune artiste multiplie alors les expériences théâtrales et signe son premier album personnel « Silante » en 2000. Il participera alors à de nombreux événements internationaux : organisation culturelle de comité olympique des jeux d’Atlanta, aux Etats-Unis, rassemblement de la protestation contre la mondialisation à Mumbaï en Inde, Festival de la ville du Caor au théâtre de la Brise en France, Festival Ollunkan au Mexique ou encore le Festival de jazz de Toronto. Kââbi a partagé il a joué ou partagé la scène avec des artistes de renom tels DJ Enigma (2021), Gilberto Gil (2004), Dee Dee Bridgewater (2006, aux Etats-Unis) ou encore le pianiste non-voyant Jean-Philippe Rykiel et le balafoniste Lanciné Kouyaté (2023 – Sarcelles – France).
Source : https://fr.kaabikouyate.com/
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