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“Fille et petite fille de djélis (griots), Mama Draba, née en 1968 à Ségou (Mali), chante d'une voix haut perchée les grands airs du Mandé sur de l'afro-folk (tradi-moderne) ou une fusion mandinka / soul, blues ou funk où la kora distille des notes aériennes et mélodieuses. Mama Draba s'est surtout révélée au grand public malien dans les années 2000 avec des chansons comme "Kedo" ou "Kédo". ”

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Mama Draba et Ballaké Sissoko

Vivant depuis 1984 à Paris (France) où elle est sollicitée par les communautés maliennes et la diaspora pour diverses manifestations (baptêmes, mariages…), Mama Draba poursuit également une carrière solo, donnant des concerts et participant à des festivals en France et dans le monde. Parallèlement, elle collabore avec son époux Ballaké Sissoko, comme sur les titres “Détigiou”, “Da Monson” et “Lan Banba” de l’opus Déli (2000) de ce le korafola (joueur de kora) virtuose.

Hommage à maman Aminata Fané

Dans son album Dougou Taga Seguibali, Mama Draba rend hommage à sa mère Aminata Fané dans « Le voyage sans retour ». A travers les 8 titres afro-folk, elle aborde plusieurs thèmes, prodiguant au passage des conseils aux belles sœurs afin qu’elles s’entendent avec les femmes de leurs frères, leur demandant d’être dociles pour que la vie dans la communauté puisse être paisible. « Dans cet album, je parle du voisinage, de la vie conjugale entre époux et épouses, de l’amour et l’entente dans la vie, surtout la vie de couple. La reconnaissance pour mes bienfaiteurs, mes Jatigiw ». Excepté la nostalgie des parents, l’enfant de Ségou se sent à l’aise en France. Selon elle, « si une griotte est sûre d’elle-même, elle doit pouvoir vivre en France, en tirer bénéfice. Tout ce que j’ai demandé au bon Dieu, il me l’a donné. Tout dépend de Dieu, il y a des moments difficiles mais aussi des moments stables. Je n’ai eu que du bonheur et des bons Jatigiw en France ».

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Nago Seck

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