Née en Guinée Bissau, Monica Pereira s’envole très jeune pour Lisbonne (Portugal). Sa mère d’origine capverdienne y fait ses études d’institutrice mais a pour objectif d’exercer en France. Direction Paris. A 17 ans, elle est du projet du groupe Honneur ô Dames qui sortira en 2001, chez Sony Music, un album éponyme dont “Mama” aux parfums flamenco et rap. Par la suite, elle développe une carrière solo, diffusant de l’afro-fusion, une musique mêlant sonorités capverdiennes (coladeira, morna, funana), bissau-guinéennes (gumbe-5950] ou [goumbé), angolaises kuduro, antillaises zouk), et autres musiques urbaines… le tout chanté d’une voix à la fois sensuelle et chaude en portugais, en espagnol et en français.
Avec son nouvel opus « Mulher do sol », Monica Pereira nous propose un somptueux voyage musical sur ses terres, entre le Cap-Vert et la Guinée Bissau.
« Mulher do sol », trois mots qui sentent bon le soleil, les balades en bord de mer au son des vagues et de la musique traditionnelle africaine. Cette expression de « femme du soleil » résonne comme une invitation, une promesse lancée par Monica Pereira.
« Toutes les femmes sont des femmes du soleil. Je suis à cette image aujourd’hui, comme ma génération. Je n’ai pas un pays, je n’ai pas une langue, je n’ai pas un passeport, je suis multiculturelle. Cet album est un hymne à ces femmes qui se battent« , assure l’artiste qui concocte ce petit bijou métissé depuis plus de trois ans.
Elle s’est entourée ici de grands noms de la musique tels que Toumani Diabaté et Sidiki Diabaté, Manuel Anoyvega, Gustavo Ovalles ou encore Abdoulaye Diabaté.
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