Le coupé-décalé de DJ Arafat
Sous l’autorité de ses parents, Numerica fait son école primaire au CIS (Cameroon International School de Bastos), puis son année secondaire à Amity International College, suivant ainsi un parcours trilingue (français, anglais et turc). Bientôt, il se lance à fond dans son autre passion, le football. Mais pour des contraintes scolaires, il y met un terme afin de se concentrer sur ses études. Ce qui lui permettra de réussir sereinement à ses différents examens scolaires. C’est ainsi qu’il deviendra parfaitement trilingue (français, anglais et turc).
Quelques années plus tard, le futur artiste se découvre une passion pour la musique avec un faible particulier pour la musique ivoirienne et plus précisément pour le coupé-décalé, influencé par des artistes tels que DJ Arafat, Debordo Leekunfa. Bercé par leurs tubes, il se met à l’école des atalaku congolais et améliore au fil du temps son appréhension du coupé-décalé tout en reprenant ses études supérieures en 2010.
Kossa moi ça, le hit
Son éducation et son instruction scolaire anglo-saxonne aura un impact sur sa vision musicale. Ainsi, il décide de créer un style dansant qu’il nomme « Kwatt n’B », fusion de ses diverses influences. Ce mélange explosif afro-dance intègre R&B, afro-pop, sonorités camerounaises (mangambeu, bikutsi, makossa ou bend skin…), coupé-décalé (Côte d’Ivoire), azonto (Nigeria, Ghana), ndombolo (des 2 Congo)… En témoigne ses réalisations comme « Vas-y molo » (2013), un EP 6 Titres dont sont extraits les singles « Il faut t‘enjailler » et « Ça dit koi ? « , « Fais ta piche » du Groupe Hémisphère (2014), ou l’EP 5 titres My Own Way (Ma propre voie) (2014), comprenant les singles « Kossa moi ça », « Na You and Me » et la vidéo « La magie » (plus de 114.400 vues sur youtube). Cette année 2014 le voit faire un featuring sur « Perfect Girl », une chanson dancehall/afro-dance de son compatriote Shawmey Locko.
Wallaye Billaye
Le titre « Kossa moi ça » est aussi l’intitulé, en 2015, d’un EP 5 titres, dont « Ça te pique où ? », une expression qui exhorte chacun à se « mêler de ce qui le regarde ». C’est un pied de nez espiègle aux préjugés, aux mauvaises langues, aux railleries stériles, ainsi qu’aux détracteurs de l’artiste. Pour cette chanson, Numerica a fait appel à son compatriote et rappeur Marc Bidong aka Dareal (surnommé « Blue Magic »). Les deux artistes s’en donnent à cœur joie sur ce rythme bikutsi/afro-rap produit par DJ Chris. L’EP nous offre aussi « Wallaye Billaye », chanté en pidgin et en anglais, présent aussi sur l’EP »My Own Way », et qui connaît un succès sur les plateformes de téléchargement, avec plus de 132.400 vues sur youtube.
* Source : http://numerica237.com/
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