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“ Auteur-compositeur, interprète et comédien, né le 25 juillet 1975 à Dakar ( Sénégal), d'un père sénégalais et d'une mère antillaise, Mahmoud Tété Niang aka Tété, dont le prénom africain signifie "le guide" en wolof, propose un folk teinté de sonorités antillaises (biguine, mazurka), africaines (afro-folk), de blues, de soul, de pop-rock, de jazz (afro-jazz) ou de musique alternative (sans frontière). Son premier maxi single, Préambule, paru en 2000 chez Epic/Sony Music le révèle au grand public… Auteur-compositeur, interprète et comédien, né le 25 juillet 1975 à Dakar ( Sénégal), d'un père sénégalais et d'une mère antillaise, Mahmoud Tété Niang aka Tété, dont le prénom africain signifie "le guide" en wolof, propose un folk teinté de sonorités antillaises (biguine, mazurka), africaines (afro-folk), de blues, de soul, de pop-rock, de jazz (afro-jazz) ou de musique alternative (sans frontière). Son premier maxi single, Préambule, paru en 2000 chez Epic/Sony Music le révèle au grand public… ”

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Influences

A l’âge de 2 ans, la famille quittent le pays de la « téranga » (l’hospitalité sénégalaise) pour s’installer à Bordeaux avant de rejoindre, trois ans plus tard, Saint-Dizier, en Haute-Marne. C’est dans l’est de la France qu’il passe une grande partie de sa jeunesse, bercé par les musiques qu’écoutent ses parents : jazz et de blues (Louis Armstrong, B.B. King, Lester Young, Albert King, Billie Holiday, Duke Ellington, Count Basie, Cab Calloway…) et la pop-rock (Beatles, Rolling Stones, Neil Young, Crosby Still & Nash…). À l’âge de 9 ans, Tété est inscrit dans une école de musique pour des cours de solfège et de violon.

Immobilisé par une jambe cassée à l’âge de 16 ans, Tété se met alors à la guitare. En peu de temps, il commence à écrire ses premières compositions inspirées par Bob Dylan, Jimi Hendrix, Bob Marley, Lenny Kravitz, Serge Gainsbourg ou Queen.

Keziah Jones, la révélation

En 1993, Tété découvre le guitariste virtuose d’origine nigériane, Keziah Jones. C’est la révélation. Aussitôt, il commence à se produire dans des cafés-concerts tout en poursuivant ses études. A l’obtention de son Baccalauréat économique, il s’inscrit à la faculté de Nancy, section scientifique, tout en développant différentes expériences musicales.

Tété en solo

A travers ces diverses rencontres, il peaufine le jeu des harmoniques au sein du groupe Mohonese Be Honest et s’inscrit à des cours de chant, respiration et vocalises. Par la suite, Tété s’oriente vers une carrière solo en animant les nuits chaudes du bar Le Twin Peaks à Nancy en reprenant les hits de ses idoles en français ou en anglais. Le succès aidant, Tété décide, plutôt que de chercher un emploi, de perfectionner son jeu de guitare en autodidacte, de se consacrer entièrement à la musique. Nous sommes en 1998.

115 concerts en un an

Tété rejoint alors Paris et commence à se faire un nom dans les bars, cafés-concerts et restaurants de la capitale, diffusant son folk teinté de sonorités antillaises (biguine, mazurka) ou africaines (afro-folk), de blues, de soul, de pop-rock ou de musique alternative (sans frontière). Sa renommée naissante arrive aux oreilles de certains représentants d’Epic, une filiale du groupe Sony Music, qui lui propose, en 2000, d’enregistrer son premier EP 4 titres, « Préambule », comprenant « Le magicien », « Cousin Willy », « Aisé » et « Les raylles ». Le succès est immédiat. Tété décide alors de s’entourer de deux artistes, l’auteur-compositeur Evymoon rencontré sur les scènes parisiennes et le batteur Nicolas Picard, un pote de longue date. Le trio ainsi créé, Tété commence à partager l’affiche avec des artistes de renom, comme Mathieu Chédid dit « M. », Louise Attaque, Femi Kuti ou encore Tryo…, donnant 115 concerts en un an, dont Les Francofolies de La Rochelle.

« L’air de rien »… James Campbell Badiane

L’année 2001 le voit enregistrer « L’air de rien », un magnifique album marqué par de mélodieux tubes chantés d’une voix aux inflexions multiples, comme « Le meilleur des mondes », « Love love Love », « Me ressourcer », « Dodeline », « Les envies » ou encore « Eléanor Rigby ».

La pochette du disque le montre aux côtés de Saliou Waa Guendoum Sarr dit “James Campbell Badiane” (1932-2010), qui est, l’air de rien, un immense comédien sénégalais : « Tragédie du Roi Christophe » d’Aimé Césaire, « Les liaisons dangereuses » de Roger Vadim, « Chaka » de Léopold Sédar Senghor, « Profession reporter » de Michelangelino Antonioni, « Karim Na Sala » d’Idrissa Ouédraogo ou encore « Vol au-dessus d’un nid de coucou » avec Bernard Tapie…

Assane Timbo, l’ami comédien

La sortie de cet opus lui ouvre les portes du monde, avec un nouveau batteur d’origine suisse, Alberto Malo. Tété partage alors les scènes avec Patrice et Stéphane Sanseverino, Nina Simone, Mathieu Boogaerts, Jacques Dutronc, Ryan Adams, Tom Waits, Chris Whitley, The Cardigans, Björk. En 2003, Tété réalise Par monts et vallons (dont une reprise de « Redemption song » de Bob Marley), un album Live qui lui vaut une nomination aux Victoires de la Musique 2004 en France, dans la catégorie «~Album révélation de l’année~», suivi de À la faveur de l’automne. Cet évènement retransmis à la télévision de nombreux pays francophones lui offre l’opportunité de participer à de nombreux festivals : Festival de Jazz de Québec (Canada), Musiques des 60’s/70’s, festivals de hip-hop, festivals de musique classique ou de musique jamaïcaine… Parallèlement et aux côtés de son ami Assane Timbo (auteur, comédien, metteur en scène, professeur d’art dramatique), Tété s’adonne aux arts du récit, avec des lectures de Sartre, Pennac, Kerouac, Salinger ou Alphonse Allais. Lors de la commémoration du 90° anniversaire du 1° Congrès Panafricain de 1919 initié par William Edward Burghardt Du Bois aka WEB Dubois (23 février 1868 – 27 août 1963), à l’Espace Culturel Saraaba fondé par Nago Seck et Sylvie Clerfeuille, Tété est sur scène pour la reconstitution des dialogues, dirigée par Assane Timbo.

Le sacre des Lemmings et Joyce Jonathan

Après la parution de son disque « Le Sacre des Lemmings » (2006), Tété monte un duo avec André Manoukian (compositeur-pianiste) et part à la rencontre des héritiers du jazz, du blues, du folk, du hip-hop et du rock. Un périple qui les mène forcément aux Etats Unis (New York, Miami, New Orléans, San Francisco). A leur retour, il est invité par Bensé sur le titre « Dans ma soucoupe » (en 2009), avant de sortit, un an plus tard, « Le premier clair de l’aube », dont la chanson « Sur mes gardes » en featuring avec Joyce Jonathan, auteure de ce morceau.

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À propos de l'auteur

Nago Seck

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